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mardi 5 avril 2022

COVID-19- HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS ?(25), INVASION RUSSE DE L’UKRAINE(2), INSTABILITE, INSECURITE ET IMPUNITE EN HAITI

 

COVID-19- HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS ?(25), INVASION RUSSE DE L’UKRAINE(2), INSTABILITE, INSECURITE ET IMPUNITE EN HAITI

JEAN-ROBERT JEAN-NOEL

4 Avril 2022

                Le  29 mars 2022 marque  le 35e anniversaire de la constitution de 1987. Ce n’était pas  une journée de fête comme par le passé mais une journée de manifestation comme d’habitude depuis ces 5 dernières années, si l’on excepte l’année 2020 à cause du confinement lié au Covid-19. Ce mois de mars, c’est aussi  ma 25e chronique consacrée à la thématique : « Covid-19, Haïti et le monde à la croisée des chemins (?)» et ma 2e consacrée à la guerre en Ukraine qui continue d’occulter le Covid-19 en pleine mutation en France où la présidentielle est passée au second plan également. Toutefois, en ce qui concerne Haïti, je pense changer un peu de registre en introduisant les trois (3) «I» : Instabilité, Insécurité et Impunité.

En effet, nous avons souhaité en début d’année 2022 que l’insécurité soit atténuée à partir d’une solution inter-haïtienne à la bataille politique liée à l’instabilité politique quasi permanente du pays à la base de tous nos maux. J’ai compris que, à partir des diverses considérations faites par un jeune Youtubeur et à plusieurs reprises, l’impunité est un élément fondamental de cette trilogie qui empêche à notre pays de vivre un présent acceptable et de contempler un avenir serein et prometteur. Savez-vous que cette impunité est entretenue par notre système de  justice? Donc cette trilogie des trois «I», Instabilité, Insécurité et Impunité, se révèle le principal frein au développement de notre Haïti.

En assistant la semaine dernière à la restitution d’une étude sur l’impact des transferts de la diaspora en Haïti, un intervenant nous a rappelé que l’insécurité, l’instabilité et l’impunité sont les trois éléments qui nuisent aux investissements de la diaspora en Haïti et ce rappel me conforte dans l’idée de la responsabilité primordiale de cette trilogie dans le sous-développement de notre pays. Et c’est ce qui m’inspire le titre de la chronique du mois de mars 2022 : « COVID-19- HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS ?(25), INVASION RUSSE DE L’UKRAINE(2), INSTABILITE, INSECURITE ET IMPUNITE EN HAITI ».

Dans cette chronique, on passera en revue la situation au niveau mondial, avec accent particulier sur le coronavirus et ce nouveau variant, Deltacron, et sur la guerre en Ukraine ; on s’attardera sur la situation haïtienne, avec accent particulier sur l’instabilité politique, l’insécurité  et l’impunité, et  sur la situation socioéconomique, et on terminera sur des conclusions appropriées.

1.       Situation au niveau mondial

Depuis le 24 février 2022, l’invasion de l’Ukraine par la Russie demeure jusqu’à date le principal point d’actualité. Cette guerre entre la superpuissance Russe et la petite Ukraine influence la vie de chacun de nous sur la planète terre dans notre quotidienneté. Elle occulte tout, en particulier la pandémie mondiale qu’est le coronavirus qui ne  cesse de muter.

 

1.1.             La nouvelle mutation du Covid-19 nommée DELTACRON ou Variant XD

              Malgré les vaccins, les doses administrées et les rappels, le virus du SARS-CoV-2 continue son petit bonhomme de chemin. Au niveau mondial[1], les cas de personnes contaminées, au 1er Avril 2022, depuis son apparition en décembre 2019, se chiffrent à 488,938,781 et les cas de mortalité à 6,145,584, y inclus les cas enregistrés en Haïti qui se chiffrent respectivement à 30,547 cas de contamination et 833 cas de mortalité depuis son apparition dans notre pays, le 19 mars 2020. Les USA sont toujours en tête suivis de l’Inde, du Brésil, de la France, de l’Allemagne, de l’Angleterre, et de la Russie.

              Et, une fois de plus, le virus a muté. Le nouveau variant est une combinaison du variant Delta et du variant Omicron. D’où son nom DELTACRON ou XD. « On peut être infecté par deux variants du Covid en même temps comme avec le recombinant Delta/Omicron nommé variant XD (ex-"Deltacron")[2]. "Au 28 mars, 63 séquences [du variant XD] étaient détectées en France" selon Santé Publique France. "Les signes cliniques les plus fréquents étaient asthénie/fatigue, céphalées, fièvre, toux et maux de gorge, indique l'organisme. La différence principale avec les cas d'infections par Omicron investigués précédemment était le taux plus élevé d'agueusie (perte du goût) et d'anosmie (perte d'odorat)". Cette nouvelle mutation du coronavirus  a été détectée pour la première fois au début du mois de janvier 2022 et a été classée "en cours d'évaluation" par l'OMS ».


1.2.             L’Invasion de l’Ukraine, le plus grand pays d’Europe après la Russie

              On ne parle pas trop du Covid-19 et de sa dernière mutation, car le monde est trop préoccupé par ce qui se passe en Ukraine. En effet, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui, selon Putin, visait  « la dénazification de l’Ukraine », la mise à pied du président Zelensky, la dissolution de l’Armée, la reconnaissance de l’annexion de la Crimée par la Russie et la séparation des deux républiques de Donbass  de l’Ukraine et la neutralité de l’Ukraine, semble changer d’orientation. En effet, Putin semble, après avoir tenté en vain de prendre la Capitale Kiev,  se concentrer sur l’est et le Sud-Est de l’Ukraine, la zone industrielle de Donbass sous contrôle russe, en particulier les républiques séparatistes de Louhansk et de Donestk, Marioupol dont une partie sous contrôle russe et qui favorisera la liaison entre Donbass et Crimée, et Odessa. A quoi est dû ce changement de stratégie ?

Certains croient à une sous-évaluation de la situation avant le déclanchement de « l’opération spéciale », faute de renseignements fiables par les services secrets russes, et à une sous-estimation des réactions des USA et du bloc occidental, l’Union Européenne et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Pour d’autres, c’est que, après la perte de tant de soldats dans cette opération spéciale, Putin veut transformer cet échec en une victoire, en ajoutant Marioupol et Odessa à des zones déjà acquises à sa cause comme la Crimée et le Donbass. Il faut dire que, si l’Armée russe arrive à faire la jonction entre le Donbass, Marioupol, la Crimée et l’Odessa (au sud-ouest), ce sera en grande partie l’isolement de l’Ukraine par voie maritime, par rapport à la mer d’Azov et une bonne partie de la mer noire (voir Carte). 

 


Quand on sait que l’Ukraine est une grande productrice de minerais d’importance stratégique et de produits agricoles (25% des produits agricoles du temps de l’URSS), on comprend l’obsession de Putin pour ce pays et sa stratégie  d’isoler par la mer l’Ukraine, les flottes russes étant la maitresse de ces zones maritimes.

 

1.2.1.                   Le massacre de Boutcha

 

Ce qui est grave dans cette histoire de guerre, on vient de découvrir 410 cadavres "exécutés" par les Russes en levant le siège de Kiev. La presse occidentale parle de massacre, « le massacre de Boutcha », les occidentaux, en particulier Boris Johnson de la Grande Bretagne, Justin Trudeau du Canada, et le président de l’Ukraine accusent l’armée russe de « crimes de guerre ». « Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé dimanche que les dirigeants russes devaient être tenus pour responsables de "meurtres" et de "tortures" à Boutcha, une ville au nord-ouest de Kiev récemment reprise par les Ukrainiens où de nombreux civils ont été tués…Volodymyr Zelensky a précisé qu'un "mécanisme spécial" allait être créé pour "enquêter sur tous les crimes des occupants dans notre pays et les poursuivre", ajoutant qu'il fonctionnerait sur la base du "travail commun d'experts nationaux et internationaux".

 

1.2.2.                   Le Pape François offre ses bons offices et la Russie s’en défend

 

Le Souverain Pontife, François, condamne ces atrocités et s’offre en médiateur entre les belligérants, pour arrêter cette sale guerre  La Russie se défend d’avoir commis ces atrocités et exige une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU). Pourtant, elle continue de bombarder à distance certaines villes de l’Ukraine comme Kharkiv au nord-Est, Odessa au Sud-Ouest, tuant des innocents. C’est la situation de la guerre à date. Espérons que cela cesse sous peu et ne débouche pas sur la 3e guerre mondiale, comme le craignent certains analystes. En attendant, avec les nouvelles sanctions prévues contre la Russie, grande productrice de blé et de gaz, le monde et Haïti subissent déjà les conséquences de cette sale guerre.

 

2.       La situation au niveau d’Haïti

 

2.1.             Instabilité politique

La situation s’aggrave au niveau d’Haïti. Les protagonistes de la crise politique ne se parlent pas, je veux parler de nos politiciens des accords de  la Primature et de Montana. Les tentatives du reste du Sénat pour prendre le leadership d’une forme de dialogue n’ont pas pu avoir l’adhésion du premier ministre Ariel Henry. Le reste du Sénat s’est félicité d’avoir rencontré beaucoup de gens de la société civile, des partis politiques, des parties prenantes d’autres accords, et même certains membres de l’accord de la Primature, malheureusement pas le premier ministre Ariel, qui a ignoré trois invitations du Sénat, au point d’être considéré par le président du Sénat, Joseph Lambert, comme « le principal obstacle » à une entente inter-haïtienne.

Durant tout le mois de mars 2022, malgré les visites de deux officiels américains en Haïti, les lignes ne bougent pas. Comme le Congrès avait exigé une enquête sur le cas d’Haïti, (l’assassinat de Jovenel Moïse, les massacres de La Saline et autres), très certainement le département d’Etat américain se démène pour fournir un rapport de circonstance au moment venu. C’est dans ce cadre qu’il faut situer les visites de ces officiels ainsi que les démarches de FBI.

En tout cas, Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, ne semble pas oublier Haïti et prévoit de nouveaux partenariats pour Haïti et d’autres pays dont la Lybie, deux pays dont la situation actuelle relève en grande partie de la politique américaine vis-à-vis d’eux. Selon RFM, « Les USA ont lancé aujourd’hui (1er Avril) de nouveaux partenariats avec Haïti et d’autres pays dont la Lybie pour prévenir les conflits et promouvoir la stabilité sur 10 ans. Le département d’Etat va développer un partenariat avec les acteurs clés dans ces pays pour atteindre ses objectifs. » Quels sont ces objectifs américains ? Les mêmes par le passé ou de nouveaux en tenant compte des besoins réels de ces pays ? En tout cas, Stabilité, le mot est lâché. Attendons voir !

2.2.             Insécurité

Dans toutes mes analyses par rapport à la situation haïtienne, et ce depuis plus de 20 ans, je reste persuadé que l’instabilité politique est le principal responsable de tous nos maux. Car, selon moi, l’insécurité découle de l’instabilité politique. Quand on regarde l’histoire d’Haïti, on constate des  liens de causes à effets entre l’instabilité politique  et l’insécurité. Cela est beaucoup plus criant depuis le 7 février 1986, date de la chute de la dictature des Duvalier. Durant ces 36 dernières années de démocratisation du pays, l’insécurité s’est accrue de manière exponentielle à la faveur de l’instabilité politique,  et culmine actuellement à un niveau tel que les bandits partagent le pays en de petits territoires autonomes gérés par des caïds. Ce constat s’illustre surtout au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, où les caïds décident du rythme de la vie en Haïti et réduisent drastiquement le fonctionnement normal du pays.

Mis à part les politiciens en général (pouvoir et oppositions)  et certaines catégories de bourgeois, ils kidnappent, volent, violent, sèment la panique comme bon leur semble, et tuent n’importe quelle personne issue des couches moyennes et de la masse. Depuis plus de 4 ans et à chaque fois avec des stratégies et des tactiques dignes des esprits militaires les plus aguerris, ils contrôlent des zones stratégiques (Martissant, zones frontalières, zones de ports, les principaux points clés des routes nationales menant vers Port-au-Prince). Souvent, ils kidnappent nos enfants, nos femmes, exigent des rançons faramineuses qui nous appauvrissent, les violent en nous les remettant en lambeaux ou les tuent et les jettent sur des piles d’immondices.

Face à l’insouciance et/ou à l’incapacité des pouvoirs en place pour contrer les bandits, nous dénonçons, nous gesticulons à la radio, à la télévision, sur les médias en ligne et sur les réseaux sociaux et dans la rue. Les manifestations du 29 mars contre l’insécurité et contre Ariel Henry se sont soldés par la tentative d’assassinat du leader politique et ex-député, Arnel Bélizaire, à Port-au-Prince, par l’incendie d’un petit avion, par des blessés et un mort,  aux Cayes, dans le sud du pays.   L’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) a dû, en fonction de la dégradation de la situation, organisé, le 3 avril, « une émission spéciale sur l’insécurité[3] », sous le thème : « Leta kote w,sitwayen reveye ».  

Quand, par le passé, la Police Nationale d’Haïti (PNH)  arrêtait ces bandits ou les éliminait par accident ou par calcul, l’appareil judiciaire les libérait moyennant paiements de fortes sommes d’argent (corruption), et les organismes des droits humains avaient l’habitude d’accuser la police ou le pouvoir en place de violation des droits humains. Actuellement, c’est la barrière libre, l’appareil judiciaire les blanchit ou est aux abonnés absents et les organismes des droits humains n’en parlent même pas ou accusent les pouvoirs en place de connivence. C’est l’impunité pleine et entière.

 

2.3.             L’impunité

Comme on le voit plus haut, l’impunité est liée à notre système judiciaire, à l’instabilité politique. Souvent, on nous signale les interventions de gros potentats pour faire libérer leurs bandits à eux, leurs sympathisants et leurs acolytes. Ces corrompus et corrupteurs ont infesté l’appareil judiciaire et tous les interstices  des sphères de l’Etat de gens acquis à leurs mauvaises causes. Ils ont tissé des accointances  au niveau le plus élevé de l’Etat et actionnent ces leviers au besoin pour obtenir satisfaction. C’est tout un système de corruption qui est mis en place au fil du temps à tous les niveaux de l’Etat, au point d’arriver à assassiner un chef d’Etat dans sa résidence sans aucune résistance en plein 21e siècle. Et ils continuent d’opérer en toute impunité.

Les petits bandits à leur solde et à la solde des politiciens et de certaines catégories de bourgeois, certains clans, sont devenus grands et ont acquis de haute lutte leur autonomie. Ils opèrent maintenant pour leur propre compte. Ils prennent généralement pour cibles les gens des couches moyennes et de la masse. L’appareil judiciaire ne fonctionnant plus, ou les rares fois qu’il fonctionne, c’est pour prononcer des jugements  en leur faveur. Rappelez-vous le cas de Vitelhomme, actuellement en pleine guerre avec 400 Mawozo, la justice de la Croix-des-Bouquets l’avait blanchi de tout soupçon.  Et, aux dernières nouvelles, le groupe 400 Mawozo décide d’augmenter les taxes journalières au marché de la Croix-des-Bouquets.

C’est donc normal qu’au niveau de la plaine du Cul de Sac, et au niveau de l’ensemble du pays, ces bandits de grands chemins ou à cravate  accaparent vos biens et quand vous avez la chance d’aller au tribunal, il y a toujours un juge pour leur donner raison. Les rares bandits appréhendés par la police sont rapidement libérés par le système ou deviennent en prison des pensionnaires ayant à leur solde des policiers qui leur permettent de continuer à gérer leurs affaires de la prison étant.

C’est le règne absolu de l’impunité. On comprend dans ces conditions que ce que vit Haïti ne pouvait pas être autrement. Cette trilogie est donc à la base de la situation actuelle. Comme en remontant le temps, on constate une certaine constance de ces trois éléments à des degrés divers, leurs répercussions  sur  le système haïtien, ajoutées à celles de la guerre en Ukraine, se traduisent par la situation actuelle au niveau d’Haïti.

 

2.4.             La situation économique du pays s’en ressent

La vie en Haïti et particulièrement au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince devient intenable. Certains habitants retournent dans les villes de province et même dans des zones rurales, d’autres partent pour l’étranger. Les gens de la grande masse risquent leur vie dans des embarcations de fortune vers des cieux plus cléments, en particulier vers la Floride. C’est normal.

En effet, le kidnapping fait rage. Le CARDH, un organisme de droits humains, a recensé 225 cas durant les trois premiers mois de l’année 2022 contre 142 cas par rapport à l’année dernière pour la même période. En plus du kidnapping qui appauvrit le pays, « le taux moyen d’inflation calculé en rythme annuel au cours de la période: déc. 2021 - février 2022 est de 24,6%. Ceci indique une détérioration continue des conditions de vie de la population haïtienne», selon un tweet de l’économiste Kesner Pharel. La vie chère s’installe, le taux de change du dollar par rapport à la gourde  avoisine à l’achat 104.88 et 107.63 G à la vente pour 1 USD. Sur le marché parallèle, il faut 115 G pour 1 USD.

3.     Conclusion

C’est dans cette  ambiance délétère qu’évoluent le monde et Haïti. La guerre en Ukraine tue des militaires dans les deux camps, ce qui est normal. Mais ce qui est anormal, c’est l’assassinat des civils dans le camp ukrainien, le massacre de Boutcha et les dommages collatéraux  liés à des tirs de missiles qui tuent des innocents, des enfants, des femmes et des vieillards. C’est aussi la destruction d’un si beau pays à coup de missiles, la vague des réfugiés vers des pays limitrophes comme la Pologne et autres. On parle déjà de 5 millions. Et ça continue. Cette guerre occulte tout, la mutation du Covid-19, la présidentielle française, etc.

 Quant à notre pays, il s’enfonce un peu plus chaque jour dans sa crise multiforme et multidimensionnelle. Cette trilogie de l’instabilité, de l’insécurité et de l’impunité nous fait prendre conscience des causes de l’état lamentable de notre pays et de son sous-développement et nous explique pourquoi nous migrons à l’intérieur de notre pays et à l’extérieur vers des cieux plus cléments. Pourtant, on ne comprend pas jusqu’à présent l’attitude de nos politiciens qui n’arrivent pas à s’entendre pour donner un signal d’espoir vers des lendemains meilleurs.

Je reste persuadé qu’une entente inter-haïtienne au niveau politique est le premier pas à faire. Cette instabilité politique est et demeure la cause principale de tous nos maux. Une simple entente entre nous permettra d’adresser le problème de l’insécurité et de jeter les bases solides pour résoudre, un peu plus tard et de manière définitive, l’épineux problème d’impunité. L’impunité est ancrée dans le système actuel. Il nous faudra coûte que coûte changer de système. Je propose « le système équilatéral axé sur l’équilibre parfait entre les trois pouvoirs d’Etat, à savoir : le Judiciaire, le Législatif et l’Exécutif ». La mise en application de ce nouveau système équilatéral résoudra définitivement la problématique haïtienne liée à cette trilogie infernale d’instabilité politique, d’insécurité globale et d’impunité. Que Dieu nous vienne en aide !!!



[2] https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2789529-nouveau-variant-xd-deltacron-hybride-france-symptomes-covid-asthenie-cephalees-63/