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mercredi 6 mai 2020

COVID-19, HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS NO 2, PROFITER DE LA CRISE POUR INVERSER LA TENDANCE EN MATIÈRE DE SECURITE ALIMENTAIRE


COVID-19, HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS NO 2, PROFITER DE LA CRISE POUR INVERSER LA TENDANCE EN MATIÈRE DE SECURITE ALIMENTAIRE
JEAN-ROBERT JEAN-NOEL
6 MAI 2020

L’économie mondiale rentrera en récession au cours de 2020, chute du prix du baril de pétrole, chute marché boursier, chute du PIB deux fois consécutives, c’est aussi simple, selon Dr Labossière[1]. A la base de tout cela, le coronavirus. Il se propage de manière différenciée d’un continent à un autre et d’un pays à un autre, jetant en deuil des milliers de familles, forçant les états à se replier et à compter sur eux-mêmes, en cherchant des solutions appropriées pour faire face à la pandémie et préparer l’après crise, le cas de Madagascar[2]. Ce qui a inspiré le Group Croissance dans le choix du thème de cette année pour la semaine de la Finance et de la Technologie. Par rapport à ce repli sur soi, notre pays, Haïti, cherche aussi sa voie et veut profiter de l’opportunité pour mettre de l’ordre chez elle. En tant que technicien, nous essayons de l’orienter dans sa recherche de solution, en l’aidant à affiner sa réponse face au COVID-19, mais aussi en la poussant à aller très au-delà de cette crise qui porte en elle les germes d’une rédemption définitive  sur un horizon de 25 ans. D’où le titre de cet article : « COVID-19, HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS NO 2, PROFITER DE LA CRISE POUR INVERSER LA TENDANCE EN MATIÈRE DE SECURITE ALIMENTAIRE ».

L’Economie mondiale en récession à cause du Covid-19

Comme suggéré dans mon dernier article[3], il faudrait revoir à la hausse les chiffres liés à la récession tant en Haïti qu’au niveau mondial. Les autorités haïtiennes parlent maintenant d’une chute du PIB de (-4%) au lieu de (-2.7%). Les puissances économiques comme les USA (-4.8%) pour le 1er trimestre, l’Allemagne (-6%) pour l’année, la France (-8%) pour la même période, ont revu à la hausse les chiffres de leur récession. Comme je l’avais prévu, on est donc parti vers une récession mondiale beaucoup plus importante que celle de 2009.

Quant au Coronavirus, il atteint des chiffres astronomiques en termes de quantité de personnes infectées (3,659,011),  de morts (259,574) et de guérisons (1,197,313) au niveau mondial[4], et en Haïti, on relève (101) personnes infectées, (12) morts, (10) personnes guéries au 5 Mai. Tandis qu’en Asie et en Europe, il est sur la pente descendante ; en Amérique Nord, Amérique Latine et les Caraïbes, il  continue sa montée vers son pic, et en Afrique, il entame à peine sa montée.

En Europe, la courbe en cloche laisse présager une amorce vers la fin du Covid-19  pour ce continent ; faudra-t-il s’attendre à une descente aussi rapide que la montée ? En tout cas, on parle déjà de déconfinement progressif. Certains pays européen comme l’Allemagne, la France, l’Italie, pour ne pas les citer tous, planifient des dates pour le déconfinement.

Quant aux USA, le pic n’est pas encore atteint ; pourtant Président Trump qui a gaffé en demandant à ses concitoyens de s’injecter des désinfectants, vite rectifié à partir du tollé mondial provoqué,  parle aussi de déconfinement sous prétexte de relancer la machine économique américaine, sur fond de polémique avec des Gouverneurs démocrates de New-York et de California, tandis que d’autres Gouverneurs, comme celui de Georgia, ont déjà procédé au déconfinement. La bataille électorale pour la présidentielle de Novembre 2020 aux USA  est donc en marche sur fond de Coronavirus.

Le Covid-19 naturel ou pas ?

Quant à la Chine, l’usine du monde d’où est parti le coronavirus, elle a amorcé sa reprise réelle, tout en faisant face à un flot d’accusations de la part de l’Occident, USA en tête, l’Allemagne, l’Australie, la France, etc. Ce que Pascal Pecos Lundy (PPL) qualifie de « la riposte de l’occident ». Et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui croit que le virus est « naturel », est jugée trop indulgente vis-à-vis de la Chine, selon M. Trump, qui a suspendu son appui financier à l’OMS. Cette dernière a dû demander à la Chine de « l’inviter »  pour faire la lumière sur les suspicions ; d’autant que le professeur Luc Montanier, Prix Nobel de la Médecine pour la découverte du virus du SIDA, insinue que le COVID-19 n’est pas « naturel ». Ce qui a renforcé l’Occident dans sa conviction liée à la responsabilité de la Chine dans cette catastrophe sanitaire et son impact sur l’économie mondiale. Et M. Trump de s’agiter avec ses menaces contre la Chine. On verra.

Haïti, la menace est multiforme : réduction de transferts, Gangs, « Fantom 509 »

En attendant, Haïti, qui a renouvelé pour un mois supplémentaire son « Etat d’Urgence sanitaire », avec ouverture sur l’état d’urgence agricole/sécurité alimentaire[5], se bat contre ce fléau avec les moyens du bord, en décaissant ses fonds propres (18.6 M USD) pour une commande de 463 tonnes matériels médicaux en chine et d'autres dépenses pour faire face aux urgences). La mise à disposition des fonds de FMI (111.6 M USD), de l’USAID, et la concrétisation des promesses de fonds de la BID (17 M USD + la réallocation des fonds sur les projets déjà en cours), de la Banque Mondiale , de l’Union Européenne (165 M Euros), font au total 850 M USD attendus en support au COVID-19. Et le pays reste sous la menace (i) de la réduction des transferts de la diaspora de 557 M USD, (ii) de l’extension du COVID-19 avec le rapatriement de 21,000 réfugiés, éparpillés sur la majeure partie du territoire dont certains sont porteurs de cette maladie, (iii) des gangs du Village de Dieu qui bloquent l’entrée sud de Port-au-Prince, tuent de paisibles citoyens  à quelques encablures du Palais National, (iv) des gangs de la Vallée de l’Artibonite qui nuisent à la production agricole et à la circulation des véhicules sur la Nationale No 1,  et au transport des biens, (v) du groupe  de « policiers Fantom 509 », qui, le Lundi  27 Avril 2020, a enflammé une partie de la zone métropolitaine et s’est permis d’incendier 4 véhicules dont 3 de l’Etat sur la cour même du Ministère  de l’économie et des finances (MEF), réclamant 50,000 G de salaire de base et 25,000 G sur la petite carte. Inouï. Des revendications impossibles à satisfaire vu l’état de délabrement de l’économie haïtienne à l’heure actuelle. Sont-ce vraiment des policiers? Et pourquoi choisir justement la date de la fin de l’ultimatum de 72 h du Ministre de la Justice et de la Sécurité publique, M. Lucmane Délile, pour déguerpir les bandits de Village de Dieu ? Simple coïncidence ou choix délibéré de la part de « Fantom 509 »?

La semaine de la finance du Group Croissance et l’agriculture

C’est dans cette ambiance que le Group Croissance et ses partenaires ont choisi pour lancer virtuellement, du 28 au 30 Avril 2020, la semaine de la Finance et de la Technologie, sous le thème, COVID-19 : FINANCER LA RÉPONSE, PRÉPARER LA REPRISE. Tous les intervenants ont scrupuleusement respecté le thème retenu. On en a appris beaucoup de choses. Tous les haïtiens capables de le faire, en particuliers, nos élites, devraient se donner le plaisir de lire, d’écouter  ou de réécouter ces exposés les uns plus enrichissants que les autres. Dans le cadre de cet article, j’utilise  en particulier les exposés de MM. Pierre Marie Boisson et Thomas Lalime et leurs liens avec le secteur agricole et la sécurité alimentaire.  J’ai beaucoup apprécié le coté optimiste de l’exposé de Pierre Marie Boisson, rapporté par Le Nouvelliste[6] : « Sur la baisse d’environ  600 millions de dollars américains, prévue  par le Fonds monétaire international (FMI), au niveau des transferts dans le monde, Haïti enregistre une diminution  de 557 millions de dollars sur les envois de fonds de ses migrants », a indiqué M. Boisson, précisant que 60% des familles haïtiennes vivent des transferts.

Plus loin dans  ce même article : « Haïti va recevoir pour l’année 2020 au moins 400 millions de dollars américains des bailleurs de fonds. Ensuite, l’Etat va économiser 240 millions de dollars, le montant que représentait la subvention des produits pétroliers à la pompe sur une année. Haïti gagnera sur le pétrole ce qu’elle va perdre sur les transferts, les exportations et le tourisme »…« Une amélioration du climat de sécurité facilitera le déplacement des produits agricoles du milieu rural vers les villes et la circulation des touristes locaux dans tout le pays. Il est aussi important d’avoir des investissements dans le domaine d’assainissement : des investissements dans des travaux d’adduction d’eau potable, des canaux d’irrigation, de drainage, etc. Des investissements doivent être consentis aussi pour améliorer les axes routiers et les attraits des sites touristiques », a recommandé Pierre-Marie Boisson.  

 D’un autre côté, Dr Thomas Lalime croit que  « Si plus de 80% de la population utilise du moins un produit dans un secteur donné d’activité, cela donne une idée du potentiel dudit secteur pour la croissance économique ». Qui dit médecine traditionnelle dit secteur agricole.

COVID-19, Secteur Agricole et Sécurité alimentaire (dégringolade de produits locaux de 50% à 35%)

Comme en 2008, le monde entier craint les émeutes de la faim pendant et après le Covid-19. D’ailleurs, la Russie, grande productrice de céréales et exportatrice de ces denrées, décide de geler toute exportation jusqu’au 1er juillet 2020. D’autres pays grands producteurs agricoles ont la même tendance. Les USA ont débloqué 10 Mrds USD pour supporter les producteurs agricoles américains. Il est donc prévu une rareté des produits alimentaires sur le plan mondial. Donc « chak koukouy klere pour jew » (il faut compter d’abord sur soi-même).

Les spécialistes haïtiens et même le simple observateur pensent que c’est le moment ou jamais de relancer le secteur agricole et, cette fois-ci, pour de vrai. Quand on regarde ce qui se passe au niveau du secteur agricole et au niveau de la sécurité alimentaire (SA), on constate une dégringolade de la SA de 2012 à 2020. Lors de l’élaboration participative du plan national de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNSAN 2018-2030), on a constaté que, même dans les zones les plus reculées du pays, 30% des produits alimentaires étaient locaux et 70% importés (2017). Dans les documents produits sur Haïti (2019-2020, les produits alimentaires importés représentent 65% et les produits locaux 35%, donc une dégringolade des produits alimentaires locaux. Or si on relit le Programme Triennal de relance agricole (PTRA 2013-2016), on constate qu’en 2012, l’équilibre était parfait entre les produits importés et les produits locaux. Il était projeté d’atteindre le chiffre optimiste de 60% de produits alimentaires locaux en 2016. A la fin de 2013 le secteur agricole a crû de 4.6% en termes de PIB agricole (PIBA), portant ainsi la croissance économique à un PIB de 4.2%. On était plutôt bien parti.

Mais les Cyclones naturels et anthropiques en décident autrement

 Pourtant,  dès 2014, la crise politique qui était à l’état latent s’est intensifié et provoqua  le départ du Premier Ministre Lamothe et son remplacement par Evans Paul en 2015. Le gouvernement de transition d’Enex Jean Charles et du Président provisoire Jocelerme Privert, tout en se débattant dans la résolution de la crise politique par l’organisation  d’élections générales, va être frappé par le cyclone Matthew de catégorie 4, achevant de mettre à plat l’économie, avec des pertes et dommages estimés à 32% du PIB[7]( plus de 600 M USD au niveau du secteur agricole). L’élection de Jovenel Moïse a apporté, sur fond de contestations, une éclaircie de quelques mois, jusqu’au premier choc du 12 Septembre 2017, manifestation contre «le budget criminel ». C’était le redémarrage de la crise politique qui allait culminer les 6.7 et 8 Juillet 2018, jusqu’aux phénomènes de « peyilok » de 2019, et les phénomènes connexes, comme le gangstérisme, le kindnapping, la rébellion policière, et, sans crier gare, le covid-19 s’est mêlé de la partie, avec son lot d’incertitudes.  Cette dernière crise a donc trouvé un pays exsangue avec une chute du PIB  (-1.2%, +ou-100 G pour 1 USD, actuellement entre 103.25 et 104.75 G pour 1 USD[8]), un secteur agricole désarçonné, incapable de bien jouer sa partition en termes de disponibilité alimentaire, des produits alimentaires répartis en 65% de produits importés et 35% de produits locaux. Le panier de la ménagère avoisine 2000 G/jour (1960 G) en Mars 2020, selon la CNSA. D’où la nécessité de faire quelque chose pour le secteur agricole et inverser la tendance en matière de sécurité alimentaire.

              Nécessité de saisir l’opportunité que représente le CODIVID- 19

Par rapport au constat de repli sur soi de chaque Etat, Haïti risque de connaitre des moments difficiles en matière d’insécurité alimentaire qui pourrait déboucher sur des émeutes en dépit des promesses et apports de la communauté internationale qui pourraient avoisiner les 850 M USD. C’est  pourquoi dans la  réponse globale au covid-19, nous avons proposé deux phases, une phase d’urgence axée sur la santé publique et une phase de relèvement et de développement axée sur le secteur agricole et sur la sécurité alimentaire qui exige une approche multisectorielle, impliquant plusieurs ministères sectoriels comme le prévoit le plan national de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNSAN 2018-2030).

Le plan de réponse du Ministère de l’agriculture au covid-19 contient ces deux aspects et se circonscrit dans la période du mandat de l’administration  Moïse. Ce plan qui privilégie l’aspect urgence à cause du COVID-19, doit aller au-delà de l’administration actuelle pour ne pas subir le sort des divers plans et programmes du ministère de l’agriculture avant lui, très prometteurs mais trop circonscrits au temps politique, par exemple le Programme Triennal de Relance Agricole (PTRA 2013-2016) qui devait théoriquement nous amener à une autosuffisance alimentaire autour de 60% en 2016, mais qui, malheureusement, a dû être mis au rencart pour cause de manque de continuité de l’Etat.

Le  Plan de réponse idéal du secteur agricole et de la sécurité alimentaire

Le plan de réponse axé sur le secteur agricole et la sécurité alimentaire[9] devrait s’étendre jusqu’en 2030, la même année que les objectifs de développement durable (ODD 2016-2030), et la même année que le PNSAN 2018-2030, pour bien intégrer les aspects d’urgence, de relèvement et de développement, comme le plan de réponse du secteur agricole produit après le tremblement de terre, malheureusement transformé, avec l’aide de la communauté internationale, en plan national d’investissement agricole (PNIA 2010-2016) sur une période plus courte que prévue initialement.

Ce plan devrait tenir compte d’une série d’éléments-clés : (i) l’agriculture pluviale (700,000 ha), (ii) l’agriculture irriguée (80,000 ha actuellement + 40,000 ha plus tard à déduire des 700,000 ha sous la pluie), (iii) l’agriculture urbaine, (iv) l’utilisation des fermes d’Etat[10] (10,000 ha et 12,000 ha squattérisés à récupérer plus tard après entente), (v) la pêche et l’aquaculture, (vi) l’élevage, (vii) l’apiculture, (viii) l’agroforesterie sur les terres agricoles (au moins 300,000 ha en zones humides), en particulier sur les pentes supérieures à 10% et comprises entre 10 et 45%, (ix) l’arboriculture fruitière et forestière, (x) la réorganisation du ministère de l’Agriculture autour de 4 grandes directions, Aménagement, Filières, Innovation,  et Marché, qui, comme le ministère de l’ économie et des Finances (MEF), seront des directions générales auxquelles on adjoindrait l’adjectif « adjointes » comme lorsque Philippe Mathieu était ministre de l’agriculture (2004-2006), et les titulaires auront le titre de Directeurs Généraux Adjoints et le même salaire que les directeurs de direction mais avec une prime spéciale plus élevée due à leur rang, à leurs rôles et responsabilités de coordination et de supervision d’un ensemble de directions.

Pour la mise en application des actions par sous-secteur et domaines connexes, il devrait y avoir des programmes bien ficelés, le tout englobé par un programme-cadre de type PTRA sur une période de 10 ans. Le plus important, il faudrait maintenir une continuité sans faille d’un programme à l’autre sans les habituelles cassures liées au changement de ministres et de gouvernements (instabilité gouvernementale).

                 Un plan global de développement, horizons 10, 20 et 25 ans

Enfin, il faudrait la mise sur pied d’un Plan-Cadre pour Haïti. Il serait par conséquent nécessaire d’élaborer un plan global de développement du pays sur 25 as en remplacement du plan actuel, le PSDH, incluant le programme décrit plus haut, d’autres plans et programmes sectoriels de même type dans les autres domaines et secteurs de la vie nationale, comme la sécurité du pays, l’éducation, la santé, les infrastructures de transport, de  la communication, les industries, le tourisme, etc., à partir des approches participatives, bassin versant, intercommunalité et holistiques, pour sortir le pays définitivement  de sa situation actuelle et amorcer son développement réel et durable.

Ce plan global aurait pour thème central la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN), s’alignerait sur le PNSAN actuel et viserait, dans un premier temps, d’inverser la tendance actuelle en matière de sécurité alimentaire à l’horizon 10 ans, et,  dans un second temps, d’atteindre un niveau d’autosuffisance alimentaire de 80% à l’horizon 20 ans  et 85% à l’horizon 25 ans. La finalité de ce plan serait d’aboutir à un autre type d’haïtien issu d’un nouveau système, favorisant son évolution intégrale, en parfaite santé, bien éduqué, compétitif à l’échelle de la planète, et qui sera prêt à se sacrifier pour perpétuer ce nouveau système et la vision de la nouvelle Haïti.


C’est cette vision de la nouvelle Haïti qui doit sortir de l’opportunité que représente le COVID-19 et c’est ce à quoi nous devons nous atteler dès à présent, chacun en ce qui le concerne, au lieu de continuer à nous chamailler pour des broutilles de pouvoir dans un pays exsangue.





[1] Economiste haïtien de renom, aux USA on parle de récession  quand le PIB chute deux trimestres consécutifs.
[2] Ce pays se targue d’avoir trouvé le breuvage traditionnel pour guérir le covid-19. Démonstration de son président en personne qui a fait « buzz » sur les réseaux sociaux.
[4] https://infographics.channelnewsasia.com/covid-19/map.html, l’évolution se fait d’heure en heure
[5] Interview du PM Jouthe avec Marie Lucie Bonhomme de Vision 2000
[7] PDNA Janvier 2017, MPCE.
[8] UNIBANK
[9] A noter que la sécurité alimentaire est beaucoup plus large que l’agriculture et ne se résume pas à l’agriculture comme perçue dans certains articles lus dans la presse
[10] La CASDA, cellule d’appui Stratégique au Développement de l’agriculture dispose d’un document y relatif.