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dimanche 11 juin 2023

HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS (38) ? LE MONDE : GUERRE EN UKRAINE (15), CONTRE-OFFENSIVE ; HAITI : L’INSTABILITE POLITIQUE ET L’INSECURITE OU « BWA KALE » (2) QUI REDUIT LA SUPREMATIE DES GANGS.

 

HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS (38) ? LE MONDE : GUERRE EN UKRAINE (15), CONTRE-OFFENSIVE ; HAITI : L’INSTABILITE POLITIQUE ET L’INSECURITE OU  « BWA KALE » (2) QUI REDUIT LA SUPREMATIE DES GANGS.

JEAN-ROBERT JEAN-NOEL

11 JUIN 2023

La 38e chronique, consacrée à l’interrogation « Haïti et le monde à la croisée des chemins(?) », a pris du retard à cause de mes problèmes personnels et familiaux. En effet, le 6 mai, ma femme, Marie Andrée Florvil Jean-Noël, est partie pour l’au-delà à l’âge de 61 ans ([1]) ; et le 23 mai 23, c’était le tour de ma sœur, Rose-Marie Jean-Noël  Thermil, « Maman Bouboune », je l’appelais ainsi lorsque j’étais un petit garçon. C’est donc moi qui me retrouve à la croisée des chemins. Ma vie de couple si bien organisée depuis 44 ans (fiançailles et mariage inclus) vient de basculer. Il m’a fallu plus d’un mois avant de reprendre mon cap et de comprendre l’ampleur de ces pertes et la nécessité de répartir sur de nouvelles bases pour moi et mes enfants. Je me suis donc replongé dans ma chronique du mois d’avril 23([2]) et sa conclusion par rapport à mon pays m’a sauté aux yeux : 

« Et puis le 24 avril 23, contre toute attente, le peuple réagit et sort de sa torpeur, c’est l’opération BWA KALE. Est-il possible  d’appuyer ce mouvement pour changer les choses, changer Haïti et jeter les bases pour concrétiser cette vision 2054, en faisant de notre pays, « le pays phare du monde en matière de démocratie solidaire, réduisant drastiquement l’écart entre les riches et les pauvres », en atteignant une première étape en 2032, avec 88% de souveraineté alimentaire, et une deuxième étape en 2042, un pays émergent à la manière de la Scandinavie, avant l’étape finale de 2054? ».

Travailler à la concrétisation de la vision 2054, c’est ma mission primordiale. Il me faut continuer la lutte en produisant des réflexions eu égard à cette mission. « Haïti d’abord et avant tout », et mes chroniques sont des chapitres de cette grande œuvre de ma vie.

La 38e chronique parlera de la géopolitique mondiale, avec la guerre en Ukraine comme toile de fond, et de la situation chaotique de mon pays, Haïti, l’opération « BWA KALE », la baisse de l’insécurité en termes de cas de kidnapping, les tentatives de résolution de la crise multiforme et multidimensionnelle que traverse Haïti, les intempéries, etc. D’où le titre de cette 38e chronique : « HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS (38) ? LE MONDE : GUERRE EN UKRAINE (15), CONTRE-OFFENSIVE ; HAITI : L’INSTABILITE POLITIQUE ET L’INSECURITE OU  « BWA KALE » (2) QUI REDUIT LA SUPREMATIE DES GANGS. »

 

I.                    SITUATION AU NIVEAU MONDIAL

La situation géopolitique mondiale est dominée par (i) la guerre en Ukraine et certains éléments considérés comme la contre-offensive ukrainienne, (ii) la réélection plutôt correcte d’Erdogan en Turquie (sans trop grand écho dans la presse occidentale) lui permettant d’entamer une 3edécennie au pouvoir,  (iii) le G7, la situation politique aux USA et la saga Trump. Dans ce chapitre, nous nous attardons sur la partie i et iii.

1.1. La guerre ([3]) en Ukraine, l’imminence de la contre-offensive(?)

Le 24 mai 2023, la guerre en Ukraine rentre dans son 16e mois. La situation a grandement évolué par rapport au mois dernier.  Certes la guerre d’attrition se concentre toujours dans le Donbass, mais la ligne de front s’étend sur plus  de 1000km,  avec les incursions des groupes rebelles russes anti-Poutine et pro-Ukrainiens dans l’Oblast  russe de Belgorod. L’Oblast russe est en partie sous contrôle de ces rebelles que l’Armée régulière n’arrive pas à déloger jusqu’à présent. Ce qui obligerait l’Armée russe qui se bat en Ukraine à se dégarnir pour aller protéger la frontière russe un peu plus au nord de la ligne de front habituel. Les habitants de cet oblast russe, face à la faiblesse de l’Armée régulière russe, semble faire appel à la milice Wagner qui y répond pour les aider à faire face à l’ennemi.

La ville de Bakhmuth sous contrôle russe

D’un autre côté, la ville de Bakhmuth sous contrôle russe, la milice Wagner dans un premier temps et l’Armée régulière russe dans un second temps, subit dans sa périphérie sud, est et nord, les contre-attaques de l’Armée Ukrainienne. C’est vrai que la ville est administrativement sous contrôle russe, mais les manœuvres d’encerclement amorcées  par l’Armée Ukrainienne, les frappes à partir de l’artillerie et les assauts répétés des forces spéciales ukrainiennes, pourraient rendre intenable pour longtemps   la ville rasée par l’Armée régulière russe. D’autant que, à ce qu’il parait, l’approvisionnement en armes, munitions et hommes semble connaitre certaines difficultés.

L’usage des drones et des missiles

En plus de ces aspects classiques de la guerre, la Russie et l’Ukraine se bombardent mutuellement à partir de missiles et de drones. La Russie frappe au niveau des villes de manière un peu aveugle en visant soit des bâtiments stratégiques et soit des dépôts de munitions, mais  en touchant la population civile. Par contre, les ukrainiens frappent avec beaucoup plus de précision des dépôts de munitions russes, des trains de transport, des ouvrages, des centres de décision, etc. Ils envoient aussi des drones jusqu’aux environs de Moscou. Ces drones, semble-il, n’avaient pas de charges importantes. C’était, selon moi, des tests pour évaluer le système de défense russe. C’est clair que la défense russe n’est pas aussi performante qu’on pourrait le croire. Par la suite, ils ont envoyé des drones avec des charges explosives plus importantes qui ont fait mouche. On attend la réplique des russes.

L’explosion du barrage hydroélectrique de Kakhovka

Aux dernières nouvelles, le barrage hydroélectrique de Kakhovka ([4]) a été partiellement endommagé (18 milliards de m3 d’eau). Les russes  et les ukrainiens s’accusent mutuellement. Il est de plus en plus clair que l’explosion partielle du barrage met en cause les russes qui avaient le contrôle total sur le barrage. Les moyens explosifs utilisés et les analyses des experts ont conduit à la piste russe. Aucun élément logique ne peut mettre en cause  la responsabilité ukrainienne. « C’est stratégiquement à l’avantage des russes », selon Xavier Tytelman ([5]). En tout cas, « c’est un écocide », selon Volodymyr Zelensky. Putin utilise à peu près les mêmes mots en matière d’impacts environnementaux. « C’est une manœuvre de sidération », selon Guillaume Ancel.

La contre-offensive a pratiquement commencé (?)

A partir des attaques au niveau de l’Oblast de Zaporijia, de celui de Louhans et de celui de Donetsk, la contre-offensive ukrainienne a pratiquement commencé ([6]) sur au moins trois axes. C’est confirmé par les médias américains (Washington Post, ABC), par le Haut-commandement russe, par les chaines Télégramme, et repris par les médias ukrainiens. Les russes ont dit qu’ils ont repoussé des attaques ukrainiennes. Selon d’autres sources, les ukrainiens ont déjà repris certains villages au niveau des trois oblasts cités et qui sont sous occupation russe. Selon les spécialistes militaires européens, les ukrainiens devraient opérer une ou des percées, en particulier au niveau de Zaporijia, pour couper en deux l’Armée russe à cet endroit et ainsi rendre non-opérationnel le pont terrestre établi entre l’Est et le sud de l’Ukraine, en grande partie sous le contrôle russe. Ainsi, les oblasts de Kherson et de Crimée se retrouveraient isolés. Cette contre-offensive ukrainienne est rendue possible grâce à l’aide massive de l’occident, en particulier les USA.

1.2.   G7, USA, Campagne électorale et la saga Trump

Après la réunion du G7 du 17-21 mai 2023, toujours sous la domination des USA, à  Hiroshima, Japon, et son long communiqué, abordant les grandes préoccupations mondiales dont la guerre en Ukraine, cette entité mondiale, initiée en 1975 par Valery Giscard D'Estaing de France, se comporte toujours comme la principale institution mondiale dictant leur conduite aux autres nations du monde. Les chefs d’Etat et de gouvernement qui ont pris part à la réunion de 2023 sont : Joe Biden des USA, Emmanuel Macron de France, Justin Trudeau du Canada, Rishi Sunak de la Grande Bretagne, Olaf Scholz de l’Allemagne, Fumio Kishida du Japon, Giorgia Meloni de l’Italie, l’UE était représentée par Charles Michel, président du Conseil Européen, et Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission Européenne. Il est important de lire le communiqué ([7]) du G7 de cette année 2023. Il faut noter que V. Zelensky a été l’invité d’honneur à ce sommet.

Trump, une 2e inculpation avec 37 chefs d’accusation[8]

Une fois la réunion terminée, Joe Biden est revenu aux USA pour s’occuper des affaires intérieures du pays, en particulier de sa campagne électorale. Du côté du parti républicain, en plus de Donald Trump, qui se débat dans ses imbroglios judiciaires, en particulier le très sérieux  dossier des documents classifiés, deux autres poids lourds viennent de se jeter dans l’arène républicaine. Il s’agit du gouverneur de la Floride, de Ron  DeSantis, et de l’ex-vice-président de Trump, Mike Pence. Malgré la possibilité d’une 2e inculpation avec 37 chefs d’accusation par un tribunal fédéral de Miami, D. Trump se jette à corps perdu dans la course à la présidence de 2024, devançant de loin l’ensemble de ses adversaires républicains. Il faut dire que Trump n’a pas le choix « c’est la présidence ou la prison ».Très certainement, les thématiques, immigration, Ukraine et Haïti, seront, entre autres, de la partie comme des thèmes majeurs de campagne.       

II.                   SITUATION AU NIVEAU D’HAITI

 La situation haïtienne est préoccupante. L’ONU se penche sur le dossier Haïti. La CARICOM également. Kamala Harris, la vice-présidente américaine, fait une plaidoirie pour une intervention militaire en Haïti. A peine démarrée, la saison cyclonique 2023 (Juin-Novembre) qui s’annonce terrible pour notre pays, cause des dégâts considérables (pertes en vies humaines, pertes de bétails, inondations monstres, glissements de terrain, etc.) à partir d’une simple dépression tropicale. L’opération BWA KALE même ralentie favorise un net ralentissement des activités des gangs.

L’instabilité politique et ses conséquences

              Comme listé à l’introduction de ce chapitre II, la conjoncture de ce mois de mai et du début juin 2023, est terrible. Il est vrai que le phénomène Bwa Kale favorise une certaine amélioration de la situation avec un ralentissement des activités criminelles des gangs et une augmentation des actions de la police nationale (PNH). En effet :

(i)                  Si l’on en croit le Bilan fait par une organisation des droits humains, « Près de 160 présumés bandits dont 134 dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince ont jusqu’à date, fait les frais de justice expéditive de membres de la population », selon le centre d’analyse et de recherche en droits humains (CARDH-Haïti). Au niveau de l’Artibonite le BWA KALE a beaucoup affaibli la base GRANGRIF au niveau de Savien. Il est constaté que, quand bien même la réaction un peu tardive des gangs face à ce phénomène, (Vitelhomme Innocent, Ti Lapli, IZO et même Krisla au niveau de Carrefour), la peur a changé de camp. Ce qui se traduit par un net ralentissement du phénomène de kidnapping et un regain d’activités économiques au niveau de certaines zones du pays.

(ii)                Selon son porte-parole Gary Desrosiers, propos rapportés par le Journal Le National, « La Police a effectué 2730 arrestations, récupéré 70 armes, un lot de 2661 munitions, 67 véhicules et 2 chaloupes. Elle a aussi confisqué 16 kilos de marijuana, 9 kilos de cocaïne, 24,723,466 gourdes et 39,000 dollars américains, dans le cadre de l’opération Tornade, du 26 janvier au 26 mai.» C’est vrai que le bilan de la PNH va très au-delà de la période BWA KALE, mais les principaux succès de la police se situe dans la période de cette réaction populaire où le peuple s’est associé à l’institution policière.

             Réaction violente de la population ou BWA KALE

Pour revenir aux activités des gangs avant le BWA KALE, les bilans sont assez macabres et le peuple en a payé un lourd tribut. Selon le RNDDH, il a été dénombré sous le gouvernement d’Ariel Henry : « Neuf massacres et plus de 700 morts ». Rappelez-vous  les conflits entre gangs rivaux à Cité Soleil, Croix-des-Missions, Canaan, Croix-des-Bouquets, Bélair, etc. Selon l’organisation Fondasyon Je Klere (FJKL), le massacre de Source-Matelas, entre Croix-des-Bouquets et Cabaret, c’est plus de 100 personnes assassinées dont 13 membres d’une même famille décapités, la famille Joachim, et 13 bébés assassinés par le gang de Canaan lié au caïd de Village de Dieu, Izo. Ce sont tous ces massacres et injustices, dont a été victime la population sous l’œil indifférent du gouvernement et de la communauté internationale, qui ont provoqué sa réaction violente connue sous le vocable BWA KALE.  Face à tant méchancetés de la part des terroristes, la communauté internationale et le gouvernement n’ont pipé mot, mais la réaction BWA KALE a fait un tollé au niveau international. Il faut à tout prix arrêter la barbarie du peuple haïtien, le monde civilisé ne peut en aucun cas accepter cette justice expéditive. D’où l’intensification des tentatives de solutions au niveau international, l’ONU, la CARICOM,  et même au niveau interne sous l’instigation de l’International.

Forum sous Forum, qu’en sortira-t-il ?

En plus des nombreuses visites effectuées par les commissaires américains pour tenter de résoudre la crise multiforme et multidimensionnelle d’Haïti, et des nombreuses réunions à l’ONU, à l’OEA,  à la CARICOM, le Haut Conseil de Transition (HCT) issu de l’accord du 21 décembre 2022 a organisé un forum sur la sécurité du pays, et Mme Manigat de préciser lors de son intervention à ce forum les 3 extrants attendus : 1) une stratégie de sécurité élaborée par des experts nationaux et internationaux ; 2) un document de déclaration conjointe pour la révision de la Constitution, et 3) La préparation des élections à venir selon un chronogramme assez concluant, mais raisonnable pour encadrer la mise en œuvre des étapes. Qu’en est-il en réalité ? Pas grand-chose ! C’est toujours la division, la bataille pour le pouvoir au niveau de la classe politique, ou tout au moins de ce qui en reste après les sanctions américaines, canadiennes et dominicaines. Au point que la Caricom a jugé bon de convoquer  une trentaine de personnalités  à une rencontre inter-haïtienne à la Jamaïque sur la crise les 11,12 et 13 juin 2023. Qu’en sortira-t-il ? Ariel Henry renouvelle sa demande pour une force multinationale spécialisée en Haïti. Est-ce que cela se fera ?

 

La question de la vie chère de l’insécurité alimentaire

En attendant, notre pays paie les conséquences de nos inconséquences, la dégradation de notre environnement physique ne permet pas au pays de résister à des pluies d’une simple dépression tropicale, bilan « 30 décès, 9 personnes disparues, 5 blessés, 7475 familles sinistrées, 7500 maisons inondées, pour le seul département de l’Ouest en particulier la commune de Léogane », selon la Protection Civile. Il faut également noter avec Frantz Duval du Nouvelliste, « Naufrage du bateau Métropole ; inondations dans plusieurs régions ; séisme au niveau de la Grande-Anse ; actes de violence ; choléra en résurgence ; impréparations des responsables ; insouciance des politiciens. A chaque fois, des morts dans la population ». Et nous ajoutons « la question de la vie chère et de l’insécurité alimentaire qui touche plus de 5 millions d’haïtiens ».

 

Toutefois, notons quelques bonnes nouvelles

Il faut signaler la condamnation à perpétuité de Rodolphe Jaar dans le cadre de l’assassinat du président Jovenel Moïse par un tribunal de la Floride ; la plus importante recette mensuelle en gourdes jamais enregistrées  en douane en Haïti (12, 78, 335,988. 25 G) perçues pour le mois de mai 2023 ; la tendance baissière du dollar par rapport à la gourde depuis le déclenchement de l’opération BWA KALE et qui favorise une certaine baisse des prix des produits alimentaires. Dans un pays où l’emploi se fait de plus en plus rare et se concentre en majorité dans le secteur informel, toute possibilité de réduire la vie chère est une bonne chose. Pour information, Haïti Dev rapporte que « Selon le rapport de l’OIE, l’emploi informel domine et représente plus de 80% des actifs, à savoir 40% dans l’agriculture, 25% dans le commerce, 11% dans l’industrie, tandis que le secteur public n’emploie que 2% du total de la population active ».

III.                CONCLUSIONS ET PERPECTIVES  

Même s’il y eu le G7 au Japon, la réélection d’Erdogan en Turquie pour un 3e mandat, la guerre en Ukraine demeure le principal sujet d’actualité au niveau mondial au cours du mois de mai et début juin 2023. Même la finale  de la coupe d’Europe des clubs champions gagnée par Manchester City au détriment de l’Inter de Milan (1-0) n’a pu changer cette réalité. La contre-offensive ukrainienne a bien commencé, mais elle n’est pas aussi fulgurante comme celle de Kharkiv. Il faudra attendre un peu avant de se faire une idée précise sur l’issue de cette contre-offensive. On va voir si les armes occidentales changeront quelque chose. En tout cas, cette guerre continue à impacter le monde et Haïti.

 

Haïti, quant à elle, continue dans ses incertitudes politiques, même si le phénomène BWA KALE casse un peu le feu des gangs en réduisant leur suprématie, et les sanctions contre les brasseurs d’affaires et les politiciens favorisent une décantation de la classe politique. Il suffit de constater la baisse du phénomène de kidnapping et de regarder la liste des personnalités invitées aux discussions de la Jamaïque pour s’en rendre compte. Quelque chose est en train de changer. Jusqu’où ça va aller ? On ne sait pas. C’est pourquoi, après mes multiples problèmes personnels et familiaux, je me suis donné comme tâche principale de continuer à produire des réflexions sur Haïti, en particulier sur la vision 2054.


Je reste persuadé que la crise multiforme et multidimensionnelle actuelle d’Haïti ne pourrait se résoudre que dans le cadre d’une entente inter-haïtienne avec un appui musclé de la communauté internationale, mais, cette fois-ci, il nous faudrait produire un document sérieux traduisant réellement les aspirations du peuple haïtien et non nous laisser imposer, comme d’habitude, un document par nos amis. C’est ce document en trois étapes successives, bien imbriquées, bien articulées, et intégrant l’ensemble des actions d’urgence, de relèvement et de développement du pays qui aboutirait à la réalisation de la  vision 2054. Il faut commencer maintenant. Le temps presse. Que chacun s’y mette !



[1] https://jrjean-noel.blogspot.com/2023/05/marie-andree-jean-noel-le-pilier.html

[2] https://jrjean-noel.blogspot.com/2023/05/haiti-et-le-monde-la-croisee-des.html

[3]  https://www.youtube.com/watch?v=P2wGB_QIjKw

[4] https://www.youtube.com/watch?v=PHXYzs_lQ0s

[5] https://www.youtube.com/watch?v=ItQRzOwDxLs

[6] https://www.youtube.com/watch?v=DYsldipTBBA

[7] https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2023/05/20/communique-des-chefs-detat-et-de-gouvernement-du-g7-hiroshima#:~:text=1.,cap%20d'un%20avenir%20meilleur.

[8] https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/proces-des-archives-37-chefs-daccusation-contre-donald-trump-1951000