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mardi 2 novembre 2021

COVID-19, HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS (20) ?, INSECURITE : LA CRISE DU CARBURANT OU LE 5E CHOC ET LE KIDNAPPING DES 17 ETRANGERS PAR 400 MAWOZO, LE 6E CHOC.

 

 COVID-19, HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS (20) ?, INSECURITE : LA CRISE DU CARBURANT OU LE 5E CHOC ET LE KIDNAPPING DES 17 ETRANGERS PAR 400 MAWOZO, LE 6E CHOC.

JEAN-ROBERT JEAN-NOEL

1er  NOVEMBRE 2021

              Pour cette 20e chronique, consacrée à la thématique, « Covid-19, Haïti et le monde à la croisée des chemins », je pourrais me concentrer sur l’ouragan politique qui stagne sur notre pays depuis près de cinq (ans) et qui s’est intensifié depuis (i) l’assassinat crapuleux du président Moïse, (ii) le tremblement de terre du 14 août,(iii) le passage de la tempête Grace, et  (iv) la crise migratoire déclenchée par les 14,000 migrants  en septembre 21, à la frontière mexicano-américaine, à Del Rio, au Texas. Dans la 18e[1]  et la 19e[2] chronique , on a analysé les effets de ces quatre (4) chocs sur notre pays et proposé une prise de conscience tant au niveau national qu’international pour faire de la politique autrement dans le pays, orientée autour du capital humain comme tenant et aboutissant de tout processus de développement sérieux du pays et basée sur un nouveau système en équilibre parfait entre les trois (3) pouvoirs d’Etat, tournant autour de six (6) axes : l’humain, le socioculturel, l’environnemental, l’infrastructurel, l’économique et la politique/gouvernance. A une seule condition, une entente préalable entre nous autour des accords en circulation. Alors que le monde se penche sur la survie de notre planète, malheureusement, rien ne bouge du côté de nos politiciens et alliés, jusqu’à l’augmentation des cas de Covid-19 et surtout de l’insécurité qui se traduit, entre autres, en : (i) une crise de carburant considéré comme le 5e choc et (ii) le kidnapping des 17 étrangers par les 400 Mawozo, le 6e choc. Ce qui me pousse à une analyse conjoncturelle un peu plus large, avec un accent particulier sur les chocs 5 et 6 qui aggravent notre situation de peuple. D’où l’intitulé de cette 20e chronique : COVID-19, HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS (20) ?, INSECURITE : LA CRISE DU CARBURANT OU LE 5E CHOC ET LE KIDNAPPING DES 17 ETRANGERS PAR 400 MAWOZO, LE 6E CHOC

Mais, avant de nous pencher sur les 5e et 6e  chocs qui continuent d’enfoncer notre pays dans l’abime, jetons un  coup d’œil sur l’actualité internationale, en particulier sur le Covid-19 tant au niveau international qu’en Haïti, et sur la COP26 en relation avec le changement climatique, qui se déroule en Ecosse du 31 octobre au 12 novembre 21. Et nous terminerons cette chronique sur des conclusions appropriées.

1.       L’Actualité Internationale

En ce mois d’octobre 2021, le monde bouge. Les camps se consolident. La Chine et la Russie et les alliés d’un côté, les USA et alliés de l’autre. Taïwan fait l’objet de menace de la part de la Chine, les USA, malgré les problèmes internes, semblent prêts à voler à son secours. Le vieux président américain, Joe Biden, tout en se penchant sur la vaccination des enfants américains, profite du 16e Sommet du G20 et  de la COP26, la conférence sur le climat, pour « se réconcilier» avec son allié, Emmanuel Macron de France, après avoir « piqué » le marché des sous-marins australiens à la France, et passer voir le souverain pontife, le Pape François, à Rome. Et avant la COP26 à Glasgow, en Ecosse, il a participé, du 30 au 31 octobre, au 16e Sommet du G20, à Rome, Italie, et en a profité pour envoyer des flèches à la Russie et à la Chine pour leur « manque d’engagement » vis-à-vis de la crise climatique qui secoue le monde.   

Covid-19 dans le monde et en Haïti[3]

Quant à notre pays, l’actualité politique haïtienne occulte tout, et nous empêche de nous pencher sur autre chose tant en Haïti qu’au niveau mondial, y inclus le covid-19. Pourtant, la pandémie est là et fait chaque jour des victimes, certainement moins que l’insécurité globale qui paralyse le pays et nous plonge dans une sorte de léthargie, une désespérance profonde, au point que tout le monde ou presque ne sait à quel saint se vouer. En tout cas, le Covid-19 est là. Au niveau mondial, on dénombre 246, 819,825 cas de contamination et 5, 001,932 cas de mortalité, tandis qu’en Haïti on dénombre 23,960 cas de contamination et 671 cas de mortalité, soit plus de 60 cas pour le mois d’octobre 2021.

              COP-26[4]

              La COP26 en relation avec le changement climatique s’ouvre à Glasgow, en Ecosse, sur fond de manifestations, le 31 octobre et se termine le 12 novembre. Cette conférence internationale sur le climat, le « dernier espoir » pour limiter la crise climatique, où « les différents Etats devront réfléchir à comment réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre. Un moment décisif, selon les scientifiques, pour éviter un réchauffement catastrophique de la planète. »

« Cette Conférence internationale sur le climat est "le dernier et le meilleur espoir" de parvenir à limiter le réchauffement de la planète à +1,5 °C[5], objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, a ainsi insisté son président, Alok Sharma, à son ouverture dimanche A rappeler que l’accord de Paris (COP21) avait prévu de « réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement bien en-deçà de +2 °C par rapport à l'ère préindustrielle, si possible +1,5 °C. Mais avec les tendances actuelles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont mis en garde contre le risque d'atteindre +1,5 °C autour de 2030 et les engagements climat des États mènent vers un réchauffement catastrophique de 2,7°C. …Avec +1 °C, la litanie des catastrophes est déjà en route, des incendies spectaculaires en Californie ou en Sibérie aux températures délirantes au Canada, en passant par les inondations destructrices en Chine ou en Europe de l'Ouest. »

 

Cette situation met l’humanité devant des « choix difficiles ». Mme Patricia Espinosa, la responsable Climat de l’ONU, a prévenu que  "L'humanité est face à des choix difficiles, mais clairs”. « Nous pouvons soit choisir de reconnaître que continuer les choses telles qu'elles sont ne vaut pas le prix dévastateur que nous devons payer et mettre en place la transition nécessaire, ou alors accepter de participer à notre propre extinction".

Après le Sommet du G20, Biden déplore le manque d’engagement de la Russie et de la Chine vis-à-vis de la crise climatique : "La Russie et la Chine ne se sont simplement pas montrées" quand il s'est agi de "prendre des engagements pour le climat", a déclaré Joe Biden au cours d'une conférence de presse à l'issue du sommet, auquel les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine n'ont participé que par visioconférence. "Je trouve cela décevant moi-même", a-t-il dit, fustigeant également l'Arabie saoudite, alors qu'à ses yeux les autres grandes économies du G20 ont "pris des engagements à tous les niveaux", a rapporté le Journal Le Nouvelliste[6]

 

2.       Conjoncture haïtienne du mois d’octobre 2021

Alors que le monde analyse en profondeur les grandes questions de l’heure, en particulier la crise climatique, Haïti s’enfonce dans sa crise multiforme et multidimensionnelle liée principalement à l’ouragan politique qui nous détruit. Comme rappelé à l’introduction de cette chronique, nous avons proposé une nouvelle façon de faire de la politique dans notre pays meurtri. Cette nouvelle façon de faire de la politique devrait être précédée d’une entente entre nous, en fusionnant les divers accords  en un accord consensuel et inclusif, favorisant une gouvernance apaisée du pays en vue de répartir sur de nouvelles bases. Malheureusement, jusqu’à date, la bataille pour la prise du pouvoir d’un clan par rapport à un autre continue de faire rage. On dirait que c’est la seule préoccupation de nos politiciens et alliés socioéconomiques, même si, selon le Sénateur Lambert, certaines initiatives sont en cours en sous-main pour fusionner les accords.

En Tout cas, le Covid-19, la crise du carburant, l’insécurité et son corollaire, le kidnapping, sauf celui des étrangers, rentrent dans le décor haïtien comme des faits divers. Et les gangs, conscients de leur force, décident  du sort du pays et rythme la vie en Haïti à leur guise et à l’échelle de l’insécurité (niveau cruauté élevé), en inventant toutes sortes de stratégies, le contrôle des points stratégiques de la Capitale Haïtienne et/ou l’augmentation spectaculaire des cas de kidnappings.

 Pour ce mois d’octobre 2021, les gangs, « G9 et alliés » et « 400 Mawozo », ont décidé trois stratégies spectaculaires, (i) le blocage des points  stratégiques donnant accès aux stocks de carburant, d’où la crise du carburant (choc 5) ; le kidnapping de 17 étrangers dont 16 américains et 1 canadien (Choc 6), le 16 octobre, et (iii)  la prise d’assaut manu militari du site du Pont Rouge par le G9 pour empêcher le Premier Ministre Henry de s’y rendre le 17 octobre, et qui a dû s’enfuir à toute vitesse pour protéger sa vie. Cet incident a provoqué la démission du Directeur Général de la Police Nationale, Léon Charles, et son remplacement par Frantz ELBE.

              Dans cette 20e chronique, nous allons nous  concentrer sur la crise du carburant, le 5e choc provoqué par le G9 et le kidnapping des 17 étrangers, le 6e  choc, par 400 Mawozo, l’acte du 17 octobre par le G9 étant considéré, si l’on enlève la menace directe sur la vie du PM Henry, comme un fait divers ; en effet, depuis 2018, l’opposition plurielle avait toujours défié le président Moïse de se rendre au Pont Rouge pour commémorer l’assassinat crapuleux du premier chef d’Etat Haïtien, l’Empereur Jean Jacques Dessalines, et ce, jusqu’à  l’assassinat de Jovenel , lui-même, le 7 juillet 2021.

              Voyons ensemble, d’abord le 5e choc ou la crise du carburant et ensuite le 6e choc ou le kidnapping des 17 étrangers.

              Haïti : La  crise du carburant ou le 5e choc

              Cette crise du carburant, provoquée par le « G9 et Alliés » qui réclame le départ d’Ariel Henry pour sa complicité présumée (?) dans l’assassinat du président J. Moïse, paralyse toutes les principales activités du pays. Il faut noter que depuis bien avant l’assassinat de Jovenel Moïse, les Gangs de Martissant avaient l’habitude non seulement de kidnapper des passants au niveau de la zone mais aussi de paralyser la circulation des véhicules, en particulier les gros transporteurs, en kidnappant chauffeurs et passagers et en violant souvent les jeunes filles en plus. De même, au niveau des zones contrôlées par le « G9 et Alliés », plusieurs véhicules transportant des marchandises et du carburant avaient été séquestrés et même saisis par ce gang. Depuis l’assassinat de J. Moïse, en particulier au cours du mois d’octobre, on dirait qu’il existerait un mot d’ordre pour permettre à l’ensemble des gangs contrôlant la zone métropolitaine d’agir en même temps, Martissant où passe 40% du volume de carburant, Varreux où loge 60% du volume du carburant, desservant l’ensemble du pays, et le reste de la zone métropolitaine où se pratique le kidnapping (Croix des Bouquets, Tabarre, Delmas, Port-au-Prince, Pétionville…). On y reviendra.

              Par rapport à cette situation, les forces de l’ordre sont dépassées. Le Gouvernement également. Le changement à la tête du haut commandement de la PNH ne change rien sinon quelques arrestations mineures de bandits sans envergure. Le discours plutôt musclé du PM Henry n’a pas apporté les résultats escomptés. La normalisation attendue dans la distribution du carburant se fait plutôt difficile. En effet, les transporteurs sont kidnappés à Martissant, au moins 5, et Varreux demeure non opérationnel, selon Le Nouvelliste[7]. En attendant, le pays périclite au grand dam de l’ensemble de la population saine et travailleuse.

              Face à cette désespérance liée, entre autres, à la crise du carburant où un gallon de carburant s’achète au marché parallèle jusqu’à 2000-2500 G (20-25 USD, soit 10 fois plus cher qu’aux USA), le 5e choc après les 4 autres qui ont secoué notre pays, nos « amis » de la communauté internationale, USA en tête, le Canada, la France, l’Espagne, République Dominicaine, instruisent leurs ressortissants à ne pas mettre les pieds en Haïti et à ceux vivant en Haïti de pratiquement se terrer chez eux. Les déclarations d’appuis pour nous aider à nous en sortir ne se concrétisent pas. Parallèlement, les expulsions  des migrants haïtiens s’accélèrent (USA, Saint Domingue, Bahamas). Même les kidnappés américains et canadiens entament leur troisième semaine de captivité, malgré la présence supposée de Delta Force américaine au niveau de la frontière dominicaine et la présence de 11000 soldats dominicains déployés de l’autre côté pour empêcher les gangs de traverser. On dirait un véritable complot pour anéantir définitivement cet Etat-Nègre qui n’arrive même pas à se gouverner, ce paria de l’humanité qui a osé défier le monde civilisé en s’instituant « berceau de la liberté » et en sonnant le glas du système esclavagiste mondial. Port-au-Prince se voit donc décerné le beau titre de « Capitale mondiale du Kidnapping », selon Haitian Public Media (HPM). Quelle tristesse!    

              Haïti : Le kidnapping de 17 étrangers par 400 Mawozo ou le 6e choc

              Si la crise du carburant peut être considérée comme le 5e choc pour notre pays depuis l’assassinat crapuleux du président Moïse, le kidnapping des 17 étrangers par  400 Mawozo, qui a défrayé la chronique au niveau mondial, est le 6e choc qui a frappé notre pays en moins de 4 mois depuis cet assassinat crapuleux du pesident. Ce gang qui avait défrayé la chronique par le kidnapping des ressortissants français, semble se spécialiser dans le kidnapping des étrangers. Ce groupe n’a vraiment pas froid aux yeux, il réclame 17 M USD pour libérer les otages ; dans le cas contraire, « 400 Mowozo » menace de les exécuter d’une balle à la tête de chacun d’eux, y inclus les enfants. Comme il n’est pas à son coup d’essai, rappelez-vous qu’il avait déjà exécuté un enfant et un policier dans un passé pas trop lointain. Quand on vient d’apprendre l’exécution d’un professeur d’université très connu, Patrice Michel Derenoncourt, quand on se rappelle l’exécution récemment  de l’entrepreneur Sylvain du secteur mangue à Croix-des-Bouquets, et du massacre des policiers à Village de Dieu, on sait de quoi ces gangs sont capables.  

A date, la situation n’a pas évolué, sinon des rumeurs d’interventions de la communauté internationale, en particulier des américains, des canadiens et des dominicains. C’est une vaste comédie qui se joue à mille actes pareils et se transforme en une tragédie quotidienne pour nous autres haïtiens. Et sur les cadavres liés à cette tragédie, nos politiciens et alliés se battent pour les broutilles du pouvoir. On dirait des vampires assoiffés de pouvoir comme du sang. La soif du pouvoir les pousse à nous enfoncer dans cette tragédie,où du sang innocent coule à flot et qui n’est autre que le résultat de la division qui nous ronge. « Ote-toi que je m’y mette », pour cela, tous les moyens sont bons, en particulier la gangstérisation totale du pays (« Chacun a son gang », n’est-ce pas Sénateur Sorel Jacinthe), qui se transforme en terrorisme là sous nos yeux, sans que nos amis, en particulier les américains, n’osent la qualifier ainsi. Ce qui est considéré comme du terrorisme par les américains pour d’autres pays ne l’est pas pour Haïti. Donc, il faut continuer avec la politique de F. D. Roosevelt vis-à-vis de notre pays, il faut encourager la division entre les haïtiens de toutes catégories socioéconomiques, c’est la seule façon de dominer ce peuple rebelle.

3.       En guise de conclusion

              Les deux (2) nouveaux chocs, la crise du carburant et le kidnapping des 17 étrangers qui viennent s’ajouter aux quatre (4) chocs précédents, l’assassinat crapuleux du président Moïse, le tremblement de terre du 14 août, le passage de la Tempête Grace, et la crise migratoire, plongent un peu plus notre pays dans l’abime. Il n’y a aucun signe encourageant de la part de nos politiciens et alliés pour arrêter la chute vertigineuse dans ce trou sans fond.

Dans cette bataille pour accéder au pouvoir politique et continuer la capture de l’Etat, nos politiciens et alliés socioéconomiques, ont pollué l’atmosphère du pays de fumée de pneus enflammés, de militants sociopolitiques, de gangs qui ont fini par s’automiser, non pas en se retournant contre leurs mentors mais contre de paisibles citoyens sans défense que nous sommes. Comme l’a fait remarquer un jeune collègue, aucun politicien n’a été victime de kidnapping jusqu’ici. Quant à nous autres, nous sommes à la merci de ces gangs qui ont droit de vie et de mort sur chacun de nous, sans exception.

Ces gangs décident de la marche du pays. Comme leurs décisions ne vont pas dans le sens du bien-être de la majorité, c’est le pays entier qui en subit les conséquences : une économie en totale déconfiture, taux de change autour de 100 G. pour 1 USD, taux de croissance négatif pour la 3e année consécutive et oscillant entre (-0.9 à -2.3%), selon l’économiste Thomas Lalime[8]. Ce qui porterait le taux cumulé pour les trois années autour de -6 à -7%. C’est une situation désastreuse pour Haïti. Alors   que la République Dominicaine à côté enregistre +10% de croissance pour l’année 2021, selon T. Lalime.

Tout le monde est décapitalisé un peu plus chaque jour. Pour ceux-là qui sont victimes de kidnapping, c’est l’économie de toute une vie qui part en fumée, c’est la perte de leur dignité pour certaines personnes et c’est la mort pour d’autres, malgré le paiement des rançons faramineuses exigées.

Nos responsables au pouvoir et leurs opposants se regardent en silence ou en chiens de faïence, au lieu de fusionner les accords dans le cadre d'une entente inclusive ou d’un deal gagnant-gagnant pour eux-autres et pour le pays. « L’ôte-toi que je m’y mette » ne mène à rien. On a l’exemple de l’assassinat de J. Moïse. A quoi cela a servi? Je sais que, pour la plupart d’entre nous, « yo mal touye’l men li byen mouri », (« on l’a mal tué mais c’est bien qu’il soit mort »). Epi anyen !

Nos chers politiciens de tous bords et alliés,  vous ne comprenez rien à rien, le blanc est bien content de nous voir divisés, de nous voir continuer à nous battre pour des broutilles du pouvoir dans ce pays exsangue. Comment des gens qui ont un si grand niveau de savoir n’arrivent-ils pas à comprendre une chose aussi simple ? Mettez-vous ensemble pour sauver ce pays. Il n’y a pas d’autres alternatives. Bon sang ! A bon entendeur salut !!!



[1] https://jrjean-noel.blogspot.com/2021/09/haiti-et-le-monde-la-croisee-des.html

[2] https://jrjean-noel.blogspot.com/2021/10/haiti-et-le-monde-la-croisee-des.html