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lundi 29 juin 2020

CORONAVIRUS, LE MONDE ET HAITI A LA CROISEE DES CHEMINS (4), LA POLITIQUE REPREND SA PLACE, AVEC L’ESPOIR DU MODÈLE, ANTOINE JOACHIM, POUR UNE HAITI EMERGENTE EN 2040 ET PHARE DU MONDE EN 2054


CORONAVIRUS, LE MONDE ET HAITI A LA CROISEE DES CHEMINS (4), LA POLITIQUE REPREND SA PLACE, AVEC L’ESPOIR DU MODÈLE, ANTOINE JOACHIM, POUR UNE HAITI EMERGENTE EN 2040 ET PHARE DU MONDE EN 2054
JEAN-ROBERT JEAN-NOEL
29 JUIN 2020 REVU LE 30 JUIN 2020 ET LE 1er JUILLET 2020

La conjoncture, tant au niveau mondial qu’en Haïti, est marquée par le coronavirus, avec un glissement de plus en plus net vers la politique qui reprend ses droits et entraine, avec elle, son cortège d’inquiétudes. En effet, l’organisation mondiale de la Santé (OMS) s’inquiète du pic le plus élevé de COVID-19 depuis le début de la pandémie, autour de 150,000 contaminations en en 24 h, en particulier en Amérique,  ce qui se traduit, en ce matin du 29 Juin 2020[1], par 10, 123,690 cas de confirmés, 501,410 cas de morts et 5, 103,391 cas de guérison, tandis qu’en Haïti, il est enregistré 5777 cas de contaminations, 100 cas de morts et 706 cas de récupérés. Avec le débat au niveau politique tant Haïti qu’ailleurs, et l’aggravation de la situation socioéconomique et politique, le monde et Haïti sont toujours à la croisée des chemins. Pour nous convaincre de pouvoir nous en sortir en Haïti, nous avons honoré pour la fête des pères, le 28 Juin 2020, un citoyen modèle, avec l’espoir de projeter une vision positive de notre pays, Haïti. Et nous titrons notre article sur la conjoncture : « CORONAVIRUS, LE MONDE ET HAITI A LA CROISEE DES CHEMINS, LA POLITIQUE REPREND SA PLACE, AVEC L’ESPOIR DU MODÈLE, ANTOINE JOACHIM, POUR UNE HAITI EMERGENTE EN 2040 ET PHARE DU MONDE EN 2054.»


La situation au niveau mondial

Coronavirus, la décrue continue en Europe, c’est la reprise, avec les élections municipales en France et la présidentielle en Pologne, c’est aussi la reprise des divers championnats de football en Europe, tout au moins dans les grands pays, comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre, le Portugal.

En Amérique, du Nord  au Sud, c’est la flambée, avec des crues  aux USA et au Brésil, les deux pays les plus peuplés et les plus riches du continent. Ce qui porte le nombre de contaminés à des pics non encore atteints au niveau mondial, plus de 150,000  en 24h, selon le Directeur Général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Présidents Trump des USA et Bolsonaro du Brésil, en grande difficulté politique, ne jurent que par le déconfinement, en dépit des milliers de morts et des contaminations en cascades dans des Etats économiquement les plus forts. La sortie du livre de son ex-conseiller en sécurité nationale, John Bolton[2],  accouplée à l’affaire Floyd, met Donald Trump dans une situation très embarrassante et donne l’avantage dans les sondages à Joe Biden, le candidat démocrate, pour les présidentielles de Novembre 2020. De plus, le chômage est autour  de 13%, avec plus de 30 M d’américains à la recherche d’un emploi.

Dans les autres continents, la situation n’est pas tellement grave, une certaine tendance à la hausse en Afrique, l’Asie et l’Océanie en décrue, avec quelques foyers en chine. Rien de grave. Certes, on s’inquiète, toutefois, la reprise se maintient. C’est de bon augure. On parle d’élections dans certains pays africains (Mali, Burundi, pour ne pas les citer).

La Banque Mondiale[3] accompagne la plupart des pays, une centaine, qui abrite 70% de la population mondiale, pour les aider à faire face au coronavirus et préparer l’après COVID-19, dont Haïti.

La situation en Haïti, se préparer au pire ?

Haïti, qui a franchi le cap de 100 morts et de plus de 5500 contaminés, et qui a récupéré plus de 700 personnes contaminées, avec une possibilité d'augmentation de cas de contamination dans l'ensemble du pays, à partir du retour de plus de 32,000 personnes de la République dominicaine et d'autres haitiens en provenance d'autres pays (ouverture Aéroport prévue pour le 30 Juin), se débat dans une sorte d’imbroglio politique, lié au mandat du Président Jovenel Moïse, 7 Février 2021 ou 7 Février 2022 ? Si on  se réfère aux arguments de chaque camp, tout le monde a raison. Il faut reconnaitre que nous autres haïtiens, nous avons vraiment cette grande capacité à nous écarter de l’essentiel pour embrasser le superflu. Que de bons textes écrits pour justifier le départ le 7 Février 21 ou 22 ! Et si on avait consacré toute cette énergie à proposer des choses pour sortir Haïti de sa situation actuelle (la dégringolade de la gourde par rapport au dollar, le chômage, la faim, la maladie, le passage de la brume de sable en provenance du Sahara occidental, Afrique du Nord,  le taux d’inflation, la récession, avec une prévision d’une chute de 3.6%) !!! 

La sortie du budget 2019-2020 (198.6 M de gourdes, avec ce taux de change instable et constamment à la hausse autour de 115 G pour 1 USD, correspondrait à  1.73 Mrd d’USD, le taux de référence de la BRH étant de 113.2766 G. pour 1 USD,le 29/06/20) a été diversement interprétée par nos économistes quant à sa sincérité, contrairement au ministre de l’économie et des finances, P. Boisvert[4], Interview avec Pharel. Ce budget, en grande partie déjà consommé, vient de combler un vide budgétaire qui remonte à 2018, car, depuis, le pays vivait sous le régime du «  budget criminel » 2017-2018, qui a déclenché, le 12 septembre 2017, les manifestations anti-gouvernementales, qui se sont intensifiées en juillet 2018, pour culminer en 2019, avec les phénomènes de « peyilok », et prolongées en 2020 par la rébellion policière jusqu’à l’accalmie observée  avec l’apparition du coronavirus en Mars 2020. 

Et, quand on regarde la tendance, avec la sortie d’un ensemble de « décrets controversés » pris par l’administration Moïse-Joute, on est en droit d’être inquiet, surtout si on se réfère aux déclarations de l’opposition politique par rapport à la date du 7 Février 2021, date de fin de mandat du Président Moïse. Cette opposition exige le départ de Moïse et son remplacement par un gouvernement de transition, qui organiserait les élections après 2 ans. Elle est aussi contre la modification (réforme) de la Constitution de 1987, réforme voulue par le Core Group et le pouvoir en place. Donc, dans la mesure où J. Moïse devrait partir le 7 Février 2021, et être remplacé par un gouvernement de transition, l’administration issue des urnes en 2023, ne pourrait passer que 3 ans au pouvoir. Haïti n’est donc pas prête de sortir de l’auberge. Il faudrait donc se préparer au pire.

Les gangs se fédèrent en G9

En effet, si l’on en croyait, les conclusions de deux organisations des droits humains, RNDDH et FJKL, sur les heurts entre gangs, causant des dizaines de morts dans le pays, sans compter les assassinats des citoyens paisibles chez eux au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, le pouvoir serait de connivence avec des gangs qui se fédèrent en G9, sous l’instigation d’un certain J. Chérisier, ex-policier (en principe recherché par la justice)  à la solde de l’administration en place, selon ces deux organisations. De là à rendre le pouvoir responsable de tous les crimes commis, il n’y a qu’un pas. En outre, à entendre parler Chérisier à la radio, on dirait un futur leader politique, tout au moins, un futur candidat. Le simple citoyen haïtien est donc très inquiet par rapport à cette situation d’insécurité, qui touche l’ensemble du pays et qui ralentit considérablement les activités économiques. Insécurité, la faim et le coronavirus, un vrai cocktail explosif qui attend la moindre étincelle pour exploser. A moins que nous prenions conscience de cette éventuelle et probable explosion et que nous nous mettions ensemble pour sauver ce qui peut encore l’être de notre pays meurtri.

Hommage à Antoine Joachin, Haïti émergente en 2040 et phare du monde en2054

C’est en ce sens qu’un groupe de citoyens, des professionnels de tous bords, ont décidé d’honorer, à l’occasion de la fête des pères, le 28 Juin 2020, le citoyen policier, Antoine Joachim,
un modèle qui a fait l’unanimité, puisque, durant le mois de préparation de cette cérémonie d’hommage, à Villa MAMIKA, Croix-des-Bouquets, deux autres groupes de citoyens sans aucune connexion avec le nôtre , nous avaient devancés. 
Dans notre groupe informel, nous avons, entre autres, des citoyens qui collaborent, à titre individuel, avec deux fondations, la fondation haïtienne pour le développement intégral Latino-Américain et Caribéen (FONHDILAC) et la fondation haïtienne pour le relèvement et le développement (FHRD), qui ont en commun la philosophie participative, en particulier, l’approche hexagonale, axée sur l’humain, le socio-culturel, l’environnemental, l’infrastructurel, l’économique
/finance, et la politique / gouvernance. Selon cette approche, il faudra arriver à un citoyen responsable, compétitif, honnête, soucieux de son environnement, vivant  dans un habitat acceptable, dans un pays bien équipé,   économiquement équitable et politiquement responsable.

C’est ce que symbolise, en partie, Antoine Joachim, ce policier responsable, honnête, bon père de famille, bon employé, bon citoyen et bon haïtien, avec un grand sens du devoir.
JOACHIM AU BOULOT
JOACHIM ET SES ENFANTS
Il faut le voir travailler dans la poussière, sous la pluie avec de l’eau boueuse couvrant totalement ses chaussures, pour comprendre notre choix. Ce choix a été déclenché par une photo prise par un de nos amis. Nous nous sommes tous, spontanément, embarqués dans cette aventure de cérémonie d’hommage à ce « potorik gason », qui redonne espoir à cette Haïti que nous voulons reconstruire, et en faire « Un Pays « émergent en 2040 et Phare du monde en 2054 » pour sonner le glas du système haïtien et mondial « Pezesouse», comme notre pays avait sonné le glas du système  esclavagiste mondial en 1804, avec des Héros comme Dessalines, Christophe, Pétion, Capois, pour ne pas les citer tous.

C’était là l’essentiel de mon discours de circonstance, désigné par mes pairs, comme membre du groupe, pour porter la parole officielle, en hommage à notre Antoine Joachim national, avec l’espoir d’avoir d’autres Joachim qui se reconnaissent en ce héros, et l’espoir de produire d’autres Joachim, dont la tâche primordiale serait de construire et  de perpétuer le nouveau système haïtien dans le concert des nations du monde.

C’est cette vision que nous offrons à notre pays, Haïti, et au monde entier, en cette période troublée, en suppliant nos hommes et femmes politiques à se mettre ensemble dans le cadre d’une grande concertation nationale, sans exclusive, pour aboutir à ce Pays émergent en 2040 et phare du monde en 2054, avec une masse critique d’Antoine Joachim pour le perpétuer, afin qu’il serve d’exemple vivant au monde entier. Que Dieu nous vienne en aide !!!