COVID-19 : HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS (32) ? LE
MONDE : LA GUERRE EN UKRAINE (9) : LA CONTRE OFFENSIVE ET LES
REACTIONS RUSSES ; HAITI, L’INSTABILITE POLITIQUE VERS LE CHAOS TOTAL 3 ET
BRUITS DE BOTTES (?)
JEAN-ROBERT JEAN-NOEL
31 OCTOBRE 2022
C’est la 32e chronique liée au
Covid-19 ; l’interrogation sur la
croisée des chemins du monde et du pays Haïtien s’oriente vers une sorte de
réponse. C’est aussi la 9e
chronique sur la guerre en Ukraine, en pleine contre-offensive sur le Donbass
dans l’Est et Kherson dans le sud du
pays, ce qui provoque des réactions inattendues de la part de la Russie. Aux USA, la saga de
l’ex-président Trump continue et influence les élections de mi-mandat du 8
novembre prochain. Le reste du monde n’arrête pas de bouger, les élections dans
la plupart des puissances économiques mondiales changent la donne politique, Italie,
Angleterre, Chine, et Brésil. Malgré la
3e dose administrée à Joe Biden, le covid-19 n’arrive plus à faire
les gros titres à travers le monde. Pourtant, en Haïti, la situation s’aggrave,
d’où le choix du même sous-titre[1]
pour le 3e mois consécutif, tant l’instabilité politique enfonce le
pays dans un chaos total (3). Tout cela explique le titre de cette 32e chronique : « COVID-19 :
HAITI ET LE MONDE A LA CROISEE DES CHEMINS (32) ? LE MONDE : LA
GUERRE EN UKRAINE (9) : LA CONTRE OFFENSIVE ET LES REACTIONS RUSSES; HAITI, L’INSTABILITE POLITIQUE VERS LE CHAOS
TOTAL 3 ET BRUITS DE BOTTES (?). »
La 32e chronique sur la
croisée des chemins depuis Mars 2020 s’articulera donc : (i) autour de la situation au niveau mondial,
avec accent sur le Covid-19, sur la guerre en Ukraine, sur la Saga Trump et sur les élections aux USA et dans certaines
puissances mondiales ; et (ii) autour de la situation haïtienne caractérisée par cette instabilité
politique qui enfonce le pays dans un chaos total, avec, cette fois-ci, les
bruits de bottes. Finalement, elle débouchera sur des conclusions appropriées.
1. Situation au niveau mondial
1.1. Le Covid-19 : baisse des cas de
contamination et de mortalité au niveau mondial
La situation[2] se
présente ainsi: au niveau mondial, les cas de contamination s’élèvent à 630,283,249
au mois d’octobre 22 par rapport au mois de
septembre qui accusait 618,019,066 cas de contamination, soit une augmentation de
12,264,183 cas de contamination inférieurs par rapport aux 14,305,405 cas du mois de septembre 22, soit une baisse
de 14.27% par rapport au mois de septembre 22. En ce qui a trait aux cas de
mortalité, ils se chiffrent à 6,589,498
cas en octobre par rapport au mois de septembre 22
qui accusait 6,495,642 cas, soit une augmentation de 42,764 cas inférieure aux 51,092 cas enregistrés au mois de septembre,
soit une baisse de 16.30% au mois d’octobre
2022. On constate une baisse de 14.27% des cas de contamination et de 16.30%
des cas de mortalité.
Haïti, la même tendance à la baisse
Tandis qu’en Haïti, les cas de
contamination se chiffrent à 33,811 cas contrairement aux 33,756 cas du mois de
septembre 22, et les cas de mortalité se maintiennent à 857 ,
soit une augmentation de seulement 55 cas contrairement aux 375 cas de
contamination du mois de septembre, et une augmentation de 0 cas de mortalité
nettement inférieure par rapport aux 16
cas de mortalité du mois de septembre. Est-ce
à cause de la situation de chaos qui
empêche aux services haïtiens de collecter les vraies informations ? En tout
cas, en fonction des données disponibles, on observe une baisse généralisée au
niveau mondial et en Haïti.
Les USA occupent toujours la
première place, suivis de l’Inde, de la France, de l’Allemagne et du Brésil. Ce
dernier pays a donc été détrôné par les puissances économiques de la zone Euro,
subissant les conséquences de la guerre en Ukraine, déclenchée par le grand
voisin russe le 24 Février 2022.
1.2. Guerre en Ukraine[3],
contre-offensive[4]
au Kharkiv, Donbass, Zaporijia et Kherson
La guerre en Ukraine
rentre dans son 9e mois. Par rapport au mois de septembre 2022, la
situation a connu des évolutions différenciées
d’une région à une autre. Elle se concentre toujours sur les 4 régions
du pays annexées récemment par la Russie. Sur le terrain, les forces
ukrainiennes mènent toujours la contre-offensive[5] dans la zone de Donbass en grande partie sous
domination Russe et sur la région de Kherson, en particulier sur la rive droite
du fleuve Nieppe.
Le front est globalement assez stable
avec un certain avantage pour les ukrainiens.
A cause de la frappe du pont de Crimée par les Ukrainiens, qui a causé beaucoup de dégâts sur ce joyau russe,
les russes ont réagi en bombardant l’Ukraine à distance avec des missiles et
surtout avec des drones iraniens, environ 300 unités, qui frappent les
infrastructures civiles, en particulier les centrales électriques, privant par
ainsi l’Ukraine de 30% de sa capacité électrique et ça continue. Les
occidentaux fournissent des armes de plus en plus sophistiquées à l’Ukraine
pour faire face à ces avalanches de
bombardements aveugles russes par des missiles et des drones. C’est vrai que l’Ukraine
arrive à bloquer plus de 50% de ces armes, mais les missiles et les drones qui
passent causent des dégâts considérables en Ukraine, surtout au niveau de la
population civile qui est privée des services essentiels dont l’électricité
dans 350,000 appartements. A l’approche de l’hiver, la situation deviendra
terrible pour une bonne partie de la population ukrainienne
L’Ukraine, qui mène sur le terrain,
bombarde, à son tour, certaines infrastructures dans au moins deux villes
frontalières de la Russie, détruisant des dépôts de munitions. Elle a essayé, selon
les russes de détruire une base Russe en Crimée, Sébastopol[6],
avec l’appui des britanniques. La Russie qui subit les assauts de l’Ukraine
dans la zone de Kherson[7],
a décidé d’évacuer la population civile de cette ville sous sa domination, 280,000
avant la guerre. La bataille fait rage au niveau de cette zone. Un barrage
hydroélectrique en amont de cette même zone semble être sous la menace d’une
destruction, les deux parties s’accusent mutuellement. L’Ukraine a expliqué que
le barrage, actuellement sous contrôle russe,
est déjà miné par la Russie ; mais, vu que la ville n’est pas encore
tombée sous contrôle ukrainien, on
imagine mal la Russie faire sauter le barrage.
D’un autre côté, à cause de l’attaque manquée/réussie sur Crimée, port
de Sébastopol[8],
Poutine a décidé de quitter l’accord sur les céréales[9]
et par conséquent empêchera la sortie de ces céréales pour environ 400 M de
personnes à travers le monde, en particulier en Afrique, en Egypte, au Bangladesh,
etc.
Guerre Hybride[10]
ou Guerre mondialisée
En plus de l’arme alimentaire et de
l’arme énergique, les 2 armes utilisées par Poutine, et des sanctions utilisées par l’Occident, la
guerre en Ukraine devient une guerre hybride où tous les coups sont permis,
avec des effets négatifs sur le monde entier. Rappelez-vous ce qui s’est passé
sur les Nord Stream 1 et 2. On a relevé par la suite des cas de câbles
sous-marins sectionnés près de Marseille
où aboutissent la plupart des câbles alimentant la France et d’autres pays d’Europe,
et près d’un archipel écossais, non loin d’une base atomique britannique. Il
faut noter que 99% des communications mondiales passent par ces câbles.
Maintenant, la Russie parle de détruire les satellites privés de communications
utilisés par l’Ukraine, sa capacité de communications ayant été éliminée dès le
début du conflit par la Russie, au point que l’Ukraine ne compte que sur les
satellites de Starlink d’Elon Musk pour
assurer la communication au niveau du pays
et pour mener la guerre. Il ne faut pas oublier que toute l’économie mondiale repose sur l’internet donc les communications. Comme a dit l’un des
intervenants, « ce n’est pas la 3e
guerre mondiale, mais c’est la 1re
guerre mondialisée ».
Quand on regarde les armes utilisées
par Poutine, les missiles et les drones pour harasser la population ukrainienne
et détruire certaines infrastructures vitales pour la population, et les
éléments de la guerre hybride, on est déjà dans l’escalade, peut-être pas vers
l’utilisation des armes nucléaires, mais les deux belligérants parlent de l’utilisation
probable de « bombes sales »et
s’accusent mutuellement de se préparer à
en faire usage. Quant au gel du conflit dont on a fait mention dans la
chronique précédente, l’Hiver finira par l’imposer ou provoquer un
ralentissement dans les activités de la guerre conventionnelle, à moins que la
victoire probable du parti républicain sous l’influence de Trump se concrétise le 8 novembre
et infléchisse la politique américaine vis-à-vis de l’Ukraine (?).
1.3. La saga Trump continue
Trump, puisqu’il faut l’appeler par
son nom, occupe toujours l’actualité aux USA. Sa demande auprès de la Cour
Suprême de se saisir du dossier Mar-a-Lago a été rejetée. Les autres dossiers
le concernant continuent leur petit bonhomme de chemin. Quant à lui, il reste au-devant
de la scène dans le cadre des élections de mi-mandat, continuant d’haranguer
les foules de ses partisans prêts à tout, un d’entre eux a violé le domicile de
Nancy Pelosi, le 3e personnage dans la succession aux USA, blessant
son mari à coups de marteau. Selon certains spécialistes, quand bien même, le
parti républicain gagnerait les élections de mi-mandat, les poursuites contre
Trump pour la plupart de ses forfaits ne
s’arrêteraient pas.
1.4. Les élections dans des puissances
économiques changent la donne politique
Les élections de mi-mandat aux USA changeront, à moins d’un miracle, la donne politique. Pour les autres puissances économiques comme l’Italie, l’Angleterre, la Chine et le Brésil, les choses bougent, soit dans la continuité, soit dans la rupture. En effet, en Italie, l’extrême droite arrive au pouvoir avec Georgia Melloni. C’est tout un changement de cap en politique ; en Angleterre, la première ministre Liz Truss n’a tenu que 45 jours et est remplacée par Rishi Sunak, un premier ministre d’origine indienne, une première dans l’histoire britannique ; en Chine, le président Xi est « réélu » pour un 3e mandat en fonction de la modification de la constitution imposée par lui, vers une présidence à vie à la Mao ? Au Brésil, Lula Da Silva revient au pouvoir avec 50.9% des suffrages par rapport à Bolsonaro, c’est un virage à gauche. Ces changements auront-ils une quelconque influence sur la situation haïtienne ?
2. Situation au niveau d’Haïti
La situation haïtienne du mois d’octobre 2022 soulève de sérieuses inquiétudes sur l’avenir du pays. Sur le plan interne c’est le chaos total, le choléra, la cherté et le règne brutal des gangs sur la majeure partie de la zone métropolitaine. Pourra-t-on s’en sortir seul ou dans le cadre d’une intervention ?
2.1. L’instabilité politique ou le 3e mois du chaos total[11]
Comme je l’ai écrit dans la 31e
chronique : « Quand on regarde
les préambules des diverses propositions de sortie de crises, on comprend la
profondeur de la problématique haïtienne. C’est un pays au bord du gouffre,
sous domination des gangs au niveau de sa capitale, avec des problèmes
sociopolitiques et économiques hors du commun et d’une rare complexité. C’est
le règne de la terreur imposée par les gangs inféodés, eux-mêmes, aux secteurs
politiques au pouvoir et dans l’opposition et aux secteurs des affaires ».
Cette situation décrite au niveau de
la Capitale se répète dans certaines zones du pays comme Petite Rivière de l’Artibonite
où le Commissariat a été occupé momentanément par les gangs pour libérer
certains des leurs emprisonnés. Les gangs au niveau de Gros-Morne font la pluie
et le beau temps. Aux Gonaïves, les anciens chefs de gangs réapparaissent et
manifestent contre Ariel Henry. Nous avons rapporté les dégâts enregistrés aux
Gonaïves au niveau de certaines institutions scolaires, de l’université en
région de l’Etat d’Haïti, d’écoles professionnelles, des magasins, des hôtels,
dont les entreprises de Dr Enold Joseph, « gonaïvien natif natal », ministre de la défense d’Haïti.
Depuis environ 3 mois, le pays est
bloqué. Rien ne fonctionne. 4.7 M d’haïtiens en insécurité. En tant que
spécialiste de la question, je suis persuadé que ce chiffre est sous-estimé. Durant
ces trois derniers mois, avec cette cherté de la vie, la quantité de personnes
en insécurité alimentaire devrait être plus élevée. Le gouvernement est
pratiquement absent. Seules les forces de la Police Nationale d’Haïti (PNH)
continuent tant bien que mal à faire face aux bandits. Et ces derniers kidnappent,
volent, violent, tuent en toute impunité et s’entretuent pour de nouveaux
territoires avec des dommages collatéraux inimaginables. Le politicien haïtien
qui a publiquement dénoncé les gangs, Eric Jean-Baptiste, vient d’être
sauvagement exécuté en compagnie de son chauffeur et garde de corps. Robertson
Alphonse, un journaliste de renom, qui analyse quotidiennement la situation d‘instabilité,
d’insécurité et d’impunité, a subi une tentative d’assassinat, un autre
journaliste militant a été enlevé aux Cayes, assassiné et jeté sur une pile de
fatras. Un ami à moi, agronome de son état, Anthony Dessources, membre influent
de Fanmi Lavalas, ancien ministre de la planification et ancien ambassadeur d’Haïti
au Canada, est kidnappé en compagnie d’un ami depuis 3 jours.
2.2. Une nouvelle donne, l’assassinat et le kidnapping de politiciens, de
journalistes
Il est à remarquer que ces derniers
temps les politiciens sont visés, les journalistes aussi. C’est une nouvelle
donne sous l’échiquier de l’insécurité. Je ne me rappelle plus depuis combien
de temps, Haïti n’a pas enregistré, mis à part le cas du président Jovenel
Moïse, de cas d’assassinat de politiciens surtout de l’opposition, de cas de
kidnapping de politiciens de renom comme Anthony Dessources, de cas d’assassinat
ou de tentative d’assassinat de journalistes de renom comme M. Alphonse. Haïti
rentre dans une nouvelle phase en matière d’insécurité. C’est une nouvelle
donne. Jusqu’à ces derniers temps, les bandits n’avaient pas encore osé franchir ce cap. C’est une nouvelle escalade dans l’insécurité. Est-ce des cas bien ciblés
pour soulever l’indignation de la population à mettre sous le compte du grand
banditisme ? C’est pourquoi, les
journalistes, les politiciens doivent doubler de vigilance. Certes, il y avait
des menaces, mais maintenant ils sont passés aux actes. Et cela va devenir des
faits divers. Alors vigilance !!!
Pour sortir de cette situation
catastrophique, Haïti est obligée de demander de l’aide. Seule, elle ne peut pas,
quoi qu’en pensent la plupart d’entre nous, surtout à cause de la présence d’Ariel
Henry à la tête du pays. En tant qu’irritant, il nous faudrait négocier avec la
communauté internationale le départ du premier ministre pour un apaisement
politique. C’est un préalable. Comme pour Aristide en 2004, comme pour J. Moïse
en 2021, quand on arrive à cibler un individu, en général, le président/premier
ministre, comme seul responsable de l’ensemble des problèmes du pays, même
quand nous savons pertinemment que c’est faux, cet individu doit être évacué d’une
manière ou d’une autre.
3 3. Conclusions
La guerre en Ukraine a
définitivement détrôné le covid-19 en termes d’actualités. Les répercussions de
ces deux fléaux changent la donne
mondiale et nous conduisent vers un nouvel ordre mondial qui se dessine dans
une sorte de confusion mais qui avance lentement et surement. Cette première « guerre
mondialisée » entre la Russie et l’Ukraine exige de nouvelles approches
géopolitiques basées sur de nouveaux jeux d’alliance, certes idéologiques mais
surtout économiques. Des pays géopolitiquement et surtout géographiquement situés
dans les zones d’influences des puissances économiques mondiales deviennent des
lieux de bataille entre les grands blocs économiques. L’Ukraine, Taïwan et
Haïti en sont des exemples. L’Ukraine paie les pots cassés face à la Russie et
se défend plutôt bien avec l’appui de l’Occident, et Haïti face aux gangs à
cravate et à sapâtes s’enfonce sans aucun appui externe. Avec de fortes
complicités internes, le pays haïtien a été amené à cette extrémité, à cette catastrophe,
à ce carrefour « danjire ».
Comment s’en sortir ? Haïti
seule ou bruits des bottes ?
Dans la dernière chronique, nous
avons listé un certain nombre de propositions et nous nous sommes attardés sur
la proposition des anciens collaborateurs du pdt Jovenel Moïse[12]. En guise de conclusion, nous avons
pensé à une solution combinée impliquant la communauté internationale et nous
autres haïtiens, basée sur un programme sérieux visant 2054. Je reste persuadé
que, vu l’état de pourrissement de la situation haïtienne, il est pratiquement
impossible de s’en sortir seul. Il nous faudrait un appui technique musclé, ne
serait-ce que dans un premier temps.
Et je suis d’accord avec les discussions que
le Sénateur Latortue a eues avec la délégation canadienne. Non seulement, il
faudrait renforcer la PNH et aussi les forces armées d’Haïti, FADH. Il nous
faut sortir de ces considérations partisanes pour ou contre l’Armée d’Haïti. Les forces d’interventions
en Haïti ont toujours eu une composante militaire très forte, plus forte que la
composante policière. Donc, pour stabiliser la situation haïtienne, il faudra
une Armée. Ce que nous avons comme embryon de l’armée, il faudra la renforcer
en même temps que l’on renforce la PNH. Ces deux forces renforcées seront en
mesure de sécuriser le pays. Il faudrait un consensus sur les forces haïtiennes
de l’ordre.
En tout cas, en terminant cette 32e chronique, il nous faut être clair que, quand bien même le peuple haïtien aurait été conduit à cette extrémité, il serait difficile de s’en sortir seul, il nous faudrait cette intervention étrangère. On parle de plus en plus de bruits de bottes canadiennes à la tête d’une force multinationale. Mais, nous autres, nous devons combiner nos forces saines avec celles de l’étranger, pour gagner la bataille politique et orienter le développement du pays selon une vision haïtienne pour 2054, avec des étapes précises de : (i) une transition de 14 mois, pour : a) sécuriser le pays, b) jeter les nouvelles bases du pays avec une nouvelle constitution, c) dessiner les contours d’un programme de 32 ans y incluse la phase transitoire, d) mettre en place un conseil électoral permanent, e) organiser le referendum constitutionnel et les élections générales, f) remettre le pouvoir aux élus le 1er Janvier 2024 ; (ii) Atteindre 88% de souveraineté alimentaire en 2032 ; (iii) Faire d’Haïti un pays émergent en 2042, en nous inspirant de la Scandinavie et du Rwanda ; (iv) Consacrer Haïti pays phare du monde 2054, l’année de notre 250e anniversaire d’indépendance, cette fois-ci avec l’approbation des puissances économiques mondiales et non leur hostilité comme en 1804.
[1] https://jrjean-noel.blogspot.com/2022/09/covid-19-haiti-et-le-monde-la-croisee.html
[2] COVID-19 map:
Tracking the coronavirus outbreak worldwide (channelnewsasia.com) au
31 octobre 2022
[3] https://www.youtube.com/watch?v=gXpr1ax2ITQ&t=609s interview
LCI.
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